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dimanche 5 septembre 2010

De la sensualité SM


Mon amie me raconte ses aventures de l’été. Nous passons la soirée à parler et, le lendemain matin encore, nous échangeons nos confidences. Avant de se coucher, elle m’a montré son premier piercing au bout de son mamelon gauche. J’ai effleuré de mes lèvres le bourgeon rose orné d’un anneau argenté. Ses seins sont opulents, déployés, je la sens fière et heureuse. Femme masculine, femme lesbienne, femme drag king, femme dévoilant sa féminité. Elle est toutes ces figures à la fois. A l’âge fatidique où le corps se transforme et s’assèche, elle se découvre des moiteurs d’adolescente. L’épanouissement curieux, l’avidité rebelle, le désir multiplié par les sens en émoi. Ses rencontres sont diverses : hommes, femmes, et le trans qu’elle préfère - un homme biologique transformé par son propre choix en femme lesbienne - De cette proximité se révèle le désir de féminité de mon amie. Elle fréquente à présent les instituts de beauté, elle grimpe sur des talons et affine sa taille.

J’écoute son récit avec fascination et elle m’explique comment la pratique sm change ses relations. Elle décide par un mot, une intonation, un geste précis et autoritaire. Elle perfectionne le maniement du martinet et les nœuds des cordes. Elle filme les fesses striées de l’esclave et imagine une œuvre d’art tirée de ses mises en scène. De cette nouvelle sensualité, elle établit de nouvelles règles dont l’idée de couple est exclue. Elle dit qu’à travers les jeux sm nous explorons des facettes de nous-mêmes encore inconnues. J’acquiesce, je comprends, je confirme.

Lorsqu’elle s’en va je reste songeuse. Je me crois souvent blasée de ces histoires de soumis/e et de maître/sse. Je m’ennuie dans les soirées sm et je fuis les rôles attendus. Pourtant à l’écouter je me suis émue. N’aurais-je pas été hantée, épuisée par des frasques trop proches, je me serais noyée dans sa poitrine généreuse…

Comment mettre entre parenthèses la représentation et revenir à la question fondamentale : celle de la transgression, de l’impossible, de... l’érotisme ?


(photo de Man Ray)

dimanche 21 juin 2009

Le BDSM en débat

Dimanche 7 juin, une fin d’après-midi grise et fraîche, je pénètre dans une rue boboïsée du 3ème. Avec mon amie Y., je rejoins mes amis de Paris-Munch pour le débat organisé avec Matthias Grimme. C’est la première fois que je me rends au Lust, restaurant devenu le QG des débats de l’association BDSM. Nous nous réfugions au sous-sol dans un coin bar très cosy. Je visite la salle attenante occupée par une longue table. Sur les murs, une exposition de toiles gay sm assez réalistes attire l’œil. Je remarque quelques anneaux discrets. Le lieu est bien choisi. Peter l’organisateur est déjà là avec ses invités Matthias et Nicole. Wilfried, membre actif des munchs parisiens ne tarde pas à arriver, ainsi que les participants au débat : Michel-Jean Roupert, président d’honneur de l’association Mecs en Caoutchouc et muncheur assidu ainsi que Hervé Bernard Omnes, fondateur de l’ex association Amours Hard (le site internet du même nom est exploité commercialement aujourd’hui par d’autres personnes). Nous sommes invités à débattre de l’évolution du sadomasochisme de ces trente dernières années en France et en Allemagne. Il me semble que c’est vraiment la première fois que le sujet est abordé de cette façon en public. Et même si le public en question est très restreint, une trentaine de personnes, il s’avère particulièrement concerné. Autour de la grande table je croise des visages connus, d’autres pas, et certaines personnes rencontrées la veille à l’atelier.

Parmi les nombreuses questions posées, celle de déterminer le moment où la pratique sadomaso apparaît dans les mass médias semble intéresser particulièrement l’assistance. Années soixante-dix ? C’est la période des premières boîtes échangistes proposant des soirées sur le thème de la fessée et des soubrettes et des bars cuirs homo. Années quatre-vingt ? Le Minitel permet à tous les sadomaso de France, même ceux habitant les bleds les plus éloignés des villes, d’échanger et de se rencontrer. Au cours des années quatre-vingt-dix, les premières soirées fétichistes et sm sont organisées. La revue Domina grand public, vendue en kiosque avait eu maille à partir avec la loi et se transforme en Dèmonia « réservée aux adultes ». En effet, un article du Code pénal, abrogé en 1994 punissait : « Tous imprimés, tous écrits, dessins, affiches, gravures, peintures, photographies, films ou clichés, matrices ou reproductions phonographiques, emblèmes, tous objets ou images contraires aux bonnes mœurs ». Cet article constituait une épée de Damoclès placée au-dessus de toute expression et représentation de la sexualité, la notion de bonnes mœurs étant subjective et très floue. Dans le nouveau Code de 1993, l’article 227-24 punit tout «message violent ou pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine, lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur». Même si la définition de la violence ou de la pornographie sont également subjectives, du moment que la représentation de la sexualité est partagée par des adultes et qu’elle n’est pas visible par un mineur, elle devient libre et ne risque plus l’interdiction. De là, la multiplication d’une part, de produits réservés aux majeurs (films et vidéos sadomaso, revues, etc.) et de la prolifération dans la publicité et à la télévision d’images porno chic (grand public) ! Le nouveau Code a supprimé aussi la notion d’ « attentat à la pudeur ». Une année auparavant seulement, en 1992, l’homosexualité était supprimée des listes des maladies mentales.

Je ne peux pas retranscrire ici les divers sujets abordés au cours de ce débat ainsi que le point de vue de Martin Grimme à propos des lois et de la pratique allemandes. Pour avoir d’autres infos, vous pouvez lire ici le compte-rendu de Wilfried. Il me semblait juste nécessaire de rappeler ces quelques éléments fondamentaux à ceux qui s’interrogent à propos de l’histoire de la représentation et de la pratique sadomaso en France.

Au-delà d’une réflexion et d’une analyse à poursuivre, j’identifie quelques questions récurrentes que se posent les Paris-Munch : Quel peut être leur rôle et leur message dans le cadre de la visibilité BDSM ? Quel activisme est-il possible en France et quel serait son objet face au modèle anglo-saxon éminemment différent et attirant à la fois? Comment confirmer un positionnement pluri sexuel, multi genre, alors qu’il faut bien l’admettre, les femmes lesbiennes, queer, trans, sont encore cruellement absentes de leurs réunions?

Vers 21h30, le dîner est annoncé. Nous remontons au rez-de-chaussée pour nous disperser dans la salle du restaurant où nous poursuivons le débat à bâtons rompus. Je me dis qu’avec des participants aussi passionnés : étudiants de Paris 8 un moment distraits de leurs sujets de thèse, Yanh Minh plongé dans les cybers réseaux, ses accolytes, les représentants d’associations homos sm et toutes ces créatures différentes rencontrées à chaque fois, les Paris Munch ont de beaux jours devant eux !

jeudi 18 décembre 2008

Les projets BDSM de Paris-Munch pour 2009


Si vous fréquentez la scène fétichiste et sm, vous avez peut-être remarqué sur un carton, ou sur le net, facebook par exemple, le logo de Paris-Munch. Dans le cas contraire, et puisque vous lisez avec un intérêt certain ce blog, retenez bien ce logo. Ce pourrait être pour vous la clé du paradis… ou de l’enfer… selon votre sensibilité !


J’avais à peine franchi la porte du bar, qu’une jeune femme souriante m’indiquait le fond de la salle où je trouvais des visages familiers. Marc, Mélanie, Peter et Wilfried, membres du bureau de l’association discutaient déjà avec quelques personnes. Après la Californie où ils se sont constitués, les munches se sont répandus au début des années 1990 à travers le monde grâce à Internet. Des adeptes de BDSM se rencontrent, discutent, mangent et boivent au cours de réunions informelles. Mercredi soir, Paris-Munch célébrait son deuxième anniversaire. Le thème de la réunion: Que pensez-vous de votre année BDSM 2008 ? Qu’attendez-vous de votre année BDSM 2009 ?


Installés autour des tables, une trentaine de personnes respectueuses des règles proposées par les organisateurs, se présentent à tour de rôle. La parole circule, fluide, animée. L’ambiance est très conviviale. Je suis ravie de découvrir l’ouverture d’esprit de l’assemblée ainsi que le mélange des genres. Il y a ceux qui racontent leurs expériences et d’autres qui théorisent.


La présence des représentants de Mecs en Caoutchouc et d’Amours Hard est une aubaine. Des gays et des hétéros pourraient se rassembler dans des soirées communes comme du temps des Maudites Femelles. Ce serait chouette ! Les « djeunes » n’ont pas connu cette époque. Alors oui, il faut raconter, expliquer comment à la fin du siècle dernier, au Kellers puis au Transfert (boîtes parisiennes gays célèbres) tout était possible. Celles qu’on appelle lesbiennes baisaient à même le sol avec des mecs probablement homo, mais peut-être bi ou hétéros. On se réunissait pour pratiquer sans tabou l’ondinisme, le fist, la flagellation, la pose d’aiguilles. Les lieux labyrinthiques, les lumières tamisées, l’odeur du cuir, de la transpiration, de l’urine, pouvait exciter ou faire fuir. Aucun rôdeur indésirable ne s’y serait attardé. Rien à voir avec les soirées de mondanités sm ou d’exhibition fétichiste.


On discute à propos du dress-code. Pourquoi est-il si restrictif ? Ne pourrait-on pas tolérer la lingerie, les tenues extravagantes comme dans les soirées londoniennes ? On croit qu’il suffit d’exiger la tenue de cuir ou de latex pour éviter l’intrusion des personnes non concernées : ces hommes attirés par les tenues sexy et qui cassent l’ambiance par leur drague déplacée. Une soirée est une alchimie mystérieuse. Trop médiatisée elle se vulgarise. Réservée à une communauté particulière, elle devient rigoriste. Comment trouver la formule qui convient à une faune sadomaso aux préférences variées ?

Est-ce que les Paris-Munch pourront satisfaire à la fois les fétichistes, les sm, les amateurs de bondage ou de modifications corporelles, les esthètes arrivés là par un biais artistique, les "sexuels" et les "puritains"? En attendant la soirée idéale, ils se retrouveront pour discuter et pour expérimenter des techniques. Un atelier bondage est prévu le 13 janvier et entre autres projets, ils souhaitent inviter Félix Ruckert pour un stage BDSM. Vaste programme pour 2009 !

Cliquez sur le titre pour avoir toutes les infos et ici pour lire le journal de wilfried

dimanche 30 novembre 2008

SM ou BDSM ?

Je me demande jusqu’à quel point il est important de faire la distinction entre SM (sadomasochisme) et BDSM (Bondage et discipline, sadisme et masochisme). Ces deux acronymes me semblent recouvrir les mêmes pratiques. D’après les explications de Wikipédia d’où sont issues ces informations, « le SM est une pratique sexuelle consistant à utiliser la douleur, la domination ou l'humiliation dans la recherche du plaisir » et « il ne faut pas confondre BDSM avec sado-masochisme». La notion de douleur serait moins présente dans le BDSM.

Je m'interroge à propos de ces affirmations. La notion de douleur est très subjective - une personne ligotée peut ressentir une forme de douleur - Rajouter à SM le bondage (ligotage) et la discipline n'est-ce pas superflu ? Il me semble que le mot sadomasochisme réunit toutes les pratiques de domination et de soumission qu’elles soient physiques ou psychologiques, verbales ou non verbales ainsi que toutes les formes de contraintes. L'élément de base incontournable qui fait la différence avec le sadisme et le masochisme ordinaires, au sens où on l’entend dans les faits divers, demeure le consentement mutuel entre les partenaires. Je rajouterai : avec une dimension érotique accompagnée ou non de relations sexuelles.

Pourtant et malgré cette condition, la frontière se révèle très ténue. Elle l’est d’autant plus que les sentiments entrent en jeu induisant des rapports de dépendance, des tensions entre demande et frustration, des chantages affectifs ou matériels. Quelquefois, l’ambiguïté dépasse les rôles de chacun et la frontière entre jeu érotique et réalité quotidienne s’estompe. Une limite est franchie lorsque la relation d’amour renverse les rôles. On ne distingue plus dans ce cas l’esclave du maître ou de la maîtresse. Sans développer des considérations psychanalytiques, rappelons que le couple sadisme-masochisme associé aux notions d’activité-passivité constituent d’après Freud les caractères fondamentaux de la vie sexuelle du sujet. Qu’est-ce qui détermine alors la limite entre les deux niveaux si ce ne sont les règles du jeu (même quand maîtres ou esclaves tentent de les transgresser), l’esthétique, une certaine dimension théâtrale? Autrement dit, la distance, la position méta (clin d’œil à mes amis coachs!), la capacité des partenaires, quelque soit leur rôle, à dire « stop ».

lundi 24 novembre 2008

Emmetrop aime trop le SM

L’association Emmetrop a proposé à son public, quatre jours, du 20 au 23 novembre, pour tout savoir sur le BDSM. Une lecture-performance « On Pain & Presence » de Felix Ruckert, un stage en partenariat avec l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Bourges ainsi que des projections de films SM. Le dynamisme, l’ouverture et l’audace des fondateurs de l’association créée en 1984 par un groupe d’élèves de l’école, sont à présent célèbres dans la région. Leurs activités se déploient sur des thématiques très diversifiées, de la musique au théâtre en passant par les performances, les expositions, les conférences, les interventions scolaires et bien d’autres actions artistiques et culturelles. L’an dernier, autour de la post pornographie, l’association a accueilli la fameuse porn-art Annie Sprinkle.

Plusieurs films BDSM ont été projetés dans la salle de la friche de l’Antre-Peaux, QG de l’association. La programmation était réalisée et présentée par Stéphanie Heuze de la librairie et vidéothèque parisienne Hors-Circuits spécialisée dans les films qu’on ne trouve pas ailleurs notamment les films fétichistes. J’ai donc eu l’occasion de découvrir un petit court-métrage Stillen de Félix Ruckert, montrant des femmes ligotées exposées aux regard du public, Bondage de Monika Treut, une sorte de témoignage d’une exhibitionniste queer; j’ai revu The Pain Game un documentaire assez kitch de la dominatrice américaine d’origine française Cléo Dubois, fondatrice d’une académie des arts SM.





J'ai pu aussi revoir, In Between (sur les photos), un court-métrage de 25 minutes de Catherine Corringer qui était présente. Il a été réalisé en 2006 après Day's Night (2005) et avant This is the Girl (2007). Chacun de ces films est structuré autour d’une scène performance où l'on voit par exemple dans In Between, la peau de la victime se marquer, saigner, pendant que Catherine se barbouille de sang. Ce sont des sortes de rêves bizarres où se mêlent des personnages étranges. On pourrait croire à des contes pervers issus d’une imagination débordante. En réalité, ils sont tournés dans son appartement avec ses amis. Elle est scénariste, réalisatrice et tient le rôle principal, le sien. Les visions oniriques qu’elle nous fait partager sont là pour enrober ses propres obsessions et ses jeux avec les aliments, l’urine, le sang et les totems. La figure maternelle dominante de In Between s’impose comme un subconscient écrasant. Des scènes sont insoutenables pour certains spectateurs. Pour ma part, je suis ce travail de très près car il interroge l’esthétique et les règles de la représentation sadomasochiste telles qu'elles s'exprimaient jusque là. Celles-ci sont transgressées, explosées. Les jeux de rôles disparaissent au profit des images intériorisées et solitaires.

Pour contacter Catherine Corringer c'est ici. (Soyez patients, le temps de chargement est toujours un peu lent sur Myspace).



Je dois dire que ce week-end a stimulé ma réflexion à pleins de niveaux. Encore merci aux artistes présents, à Fred l’organisatrice et à ses copines pour ce programme si riche et pertinent.

Stage BDSM à Bourges

Avant de connaître Félix Ruckert, je ne me serais jamais imaginée participer à un stage SM. J’avais adoré Secret Service, présenté à la Ferme du Buisson en février 2005. Ce spectacle/performance m’avait révélé une expérience nouvelle qui rassemble des danseurs et des spectateurs unis dans un même espace temps dans une incroyable danse sadomaso. J’avais alors vibré de me retrouver les yeux bandés livrée à des bras inconnus. Je n’étais pas la seule parmi mes amis participants, expérimentés ou novices en pratique sadomasochiste, à éprouver cette émotion ce jour-là. Nos échanges avec le chorégraphe furent intenses. Par la suite, l’idée de participer à ses ateliers à Berlin ne m’a pas quittée. Le temps a passé et me voilà, entraînée à Bourges le week-end dernier, pour son premier stage BDSM en France organisé pendant trois jours par l’association Emmetrop.

Le groupe est composé d’une vingtaine de personnes à majorité féminine. Des étudiants ou diplômés de l'Ecole Nationale Supérieure d'Art de Bourges, des organisatrices, quelques parisiens, artistes, queer et/ou adeptes de sadomasochisme.

Dès le premier jour, malgré les réticences, des soupirs et des gémissements provoqués au cours de certains exercices d’initiation stimulent l’attente et le désir. Je découvre le sublime tatouage recouvrant le dos de ma partenaire de jeu. Notre «maître» du moment m’intime l’ordre d’en lécher les pétales et il n’hésite pas à fouetter les plantes des pieds de la novice. Le jour suivant, mes compagnons ne sont plus là et le groupe s’est rétréci mais ceux qui restent ne manquent guère de créativité. Je me revois penchée à la demande de ma jeune «maîtresse», entrain de transvaser de l’eau d’un verre coincé entre mes seins dans un autre posé sur le sol, tout en lui parlant de Pasolini, de Sade et d’ondinisme.

A un autre moment je subi la cire de bougies, le martinet et une petite cravache cinglante. Mon plaisir n’est pas feint même si, par expérience, je sais combien je suis mauvaise soumise. Le troisième jour, nous sommes une petite dizaine. Trois petits groupes se forment. Je retrouve ma posture de domina et je me charge d’une esclave qui a eu comme d’autres au cours de ce stage «la révélation». Je m’occupe d’elle avec le souci de renforcer la tension. Autour de moi, une femme presque nue est encagoulée, une autre est manipulée par sa maîtresse comme une poupée ; enfin, juste avant de ranger, de partir, je vois Félix Ruckert faire une démonstration en cuissardes vernies, petite jupe et perruque (je rêve ?!) la magie opère jusqu’à la dernière minute.

Je n’ai pas résisté à raconter un peu de ce que j’ai vécu ce week-end. Je ne sais pas si mes camarades liront, s’ils auront envie d’écrire aussi. En tout cas, les commentaires leurs sont particulièrement ouverts…