Si vous fréquentez la scène fétichiste et sm, vous avez peut-être remarqué sur un carton, ou sur le net,
facebook par exemple, le logo de
Paris-Munch. Dans le cas contraire, et puisque vous lisez avec un intérêt certain ce blog, retenez bien ce logo. Ce pourrait être pour vous la clé du paradis… ou de l’enfer… selon votre sensibilité !
J’avais à peine franchi la porte du bar, qu’une jeune femme souriante m’indiquait le fond de la salle où je trouvais des visages familiers. Marc, Mélanie, Peter et Wilfried, membres du bureau de l’association discutaient déjà avec quelques personnes. Après la Californie où ils se sont constitués, les munches se sont répandus au début des années 1990 à travers le monde grâce à Internet. Des adeptes de BDSM se rencontrent, discutent, mangent et boivent au cours de réunions informelles. Mercredi soir, Paris-Munch célébrait son deuxième anniversaire. Le thème de la réunion: Que pensez-vous de votre année BDSM 2008 ? Qu’attendez-vous de votre année BDSM 2009 ?
Installés autour des tables, une trentaine de personnes respectueuses des règles proposées par les organisateurs, se présentent à tour de rôle. La parole circule, fluide, animée. L’ambiance est très conviviale. Je suis ravie de découvrir l’ouverture d’esprit de l’assemblée ainsi que le mélange des genres. Il y a ceux qui racontent leurs expériences et d’autres qui théorisent.
La présence des représentants de
Mecs en Caoutchouc et d’
Amours Hard est une aubaine. Des gays et des hétéros pourraient se rassembler dans des soirées communes comme du temps des Maudites Femelles. Ce serait chouette ! Les « djeunes » n’ont pas connu cette époque. Alors oui, il faut raconter, expliquer comment à la fin du siècle dernier, au
Kellers puis au
Transfert (boîtes parisiennes gays célèbres) tout était possible. Celles qu’on appelle lesbiennes baisaient à même le sol avec des mecs probablement homo, mais peut-être bi ou hétéros. On se réunissait pour pratiquer sans tabou l’ondinisme, le fist, la flagellation, la pose d’aiguilles. Les lieux labyrinthiques, les lumières tamisées, l’odeur du cuir, de la transpiration, de l’urine, pouvait exciter ou faire fuir. Aucun rôdeur indésirable ne s’y serait attardé. Rien à voir avec les soirées de mondanités sm ou d’exhibition fétichiste.
On discute à propos du dress-code. Pourquoi est-il si restrictif ? Ne pourrait-on pas tolérer la lingerie, les tenues extravagantes comme dans les soirées londoniennes ? On croit qu’il suffit d’exiger la tenue de cuir ou de latex pour éviter l’intrusion des personnes non concernées : ces hommes attirés par les tenues sexy et qui cassent l’ambiance par leur drague déplacée. Une soirée est une alchimie mystérieuse. Trop médiatisée elle se vulgarise. Réservée à une communauté particulière, elle devient rigoriste. Comment trouver la formule qui convient à une faune sadomaso aux préférences variées ?
Est-ce que les Paris-Munch pourront satisfaire à la fois les fétichistes, les sm, les amateurs de bondage ou de modifications corporelles, les esthètes arrivés là par un biais artistique, les "sexuels" et les "puritains"? En attendant la soirée idéale, ils se retrouveront pour discuter et pour expérimenter des techniques. Un atelier bondage est prévu le 13 janvier et entre autres projets, ils souhaitent inviter
Félix Ruckert pour un
stage BDSM. Vaste programme pour 2009 !
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pourquoi un dress code , une vraie question en effet pourquoi cette habitude , alors faisons si vous le voulez bien un petit retour en arrière d’une quinzaine d’années , nous sommes a paris il y a des clubs libertins , des clubs et des tables fétichistes et certaines grandes boites de nuits organisent en pleine semaine des soirées à thèmes ainsi je me souviens du Palace pas de dress code mais une physio qui faisait trembler tout paris ( jenny Bel air) ou le Queen pas de dress code non plus et une physio pas plus tendre (Sandrine ) les bains c’était pire tout le monde se souviendra du duo Marilyne a l’entrée Cathy ( guetta) au vestiaire que de bon souvenirs …..
RépondreSupprimermais quand ces deux lieux organisaient des soirées dites fétiches et/ou sm le tout paris se pressait habillés des tenues les plus extravagantes d’imaginations cuirs latex , vinyle chaînes , les gens faisait la queue dans les sexe shops de Pigalle ou dans certaines boutiques spécialisé et ceux qui ne pouvait s’offrir la dernière tenue faisait preuve d’imagination , il y avait une véritable envie de s’amuser de jouer le jeu et c’est cela qu’aujourd’hui les anglais ou les allemands ont encore et que nous nous avons perdu !
j’organise depuis plus de 2 ans maintenant les nuits barbares et bien que je suis le premier a critiquer les dress code bête et méchant avec boutique intégré ,je dois reconnaître que beaucoup de gens ne jouent pas le jeu alors je met un dress code oui parce qu’il faut aussi préserver par la tenue un esprit communautaire , un certains code . Il ‘agit avant tout de préserver pour vous cet esprit , je n’ai jamais refuser une personne à la porte de mes soirées qui avait fait l’effort de se looker , la matière ou la marque de ses habits m’importe peu si l’esprit lui est présent , je ne vends pas d’habits en vinyle dans mes soirées le dress code ne me rapporte rien et pourtant je ne le retirerai pas de mes flyers , c’est a vous chers amis de me donner tort en vous présentant aux Nuits Barbares avec des tenues originales ….
SMent votre !