lundi 5 janvier 2009

Fetish New Year Evening à TG



La soirée au Mass commence toujours de la même façon : se retrouver dans l’escalier traversant les trois étages du club jusqu’aux vestiaires, retirer les vêtements qui nous protègent du froid glacial de la nuit londonienne et s’engouffrer dans le bruit et la pénombre. Avant même d’avoir pris un verre au bar, nous visitons les lieux. Cette fois-ci, le donjon est carrément séparé des autres salles. A l’entresol, nous pénétrons dans un lieu décoré à la marocaine. Déjà, de petits groupes se forment autour des chevalets. Des hommes et des femmes subissent les fantaisies de leurs maîtres et maîtresses. Un cercueil percé de trous accueille les mains inconnus. L’atmosphère du cabaret est fièvreuse. Quelques animations attirent les regards. Nous nous empressons au balcon de la grande piste de danse avant les douze coups de minuit. C’est là que nous serons le mieux pour observer la foule noyée dans les confettis et les ballons, les jeux de lumières multicolores, les écrans diffusant des images de sexes mouillés. Nous trinquons à la nouvelle année et nous reprenons nos pérégrinations à travers les différentes salles.









La faune est encore plus bigarrée que dans mon souvenir et les créatures fantastiques. Je suis vraiment dans un autre monde… de nombreuses poupées défilent autour de moi. Elles ont un air innocent, bon enfant, certaines exhibent leurs seins voluptueux,les rondeurs de leurs corps dénudés.

J’arrive juste devant la grande cage où une scène de bondage s’achève. La maîtresse défait lentement les liens de sa soubrette suspendue. Progressivement, je m’aperçois que c’est un homme en perruque et jupette. Je danse avec une adorable blonde en attendant la prochaine séance de ligotage. La maîtresse est cette fois-ci asiatique et ses objets : deux jeunes garçons d’une vingtaine d’années s’embrassent sans pouvoir se décoller. C’est sûr, ils seront mieux immobilisés par ses cordes l’un en face de l’autre pendant que derrière nous, sur la scène, un travesti magnifique joue du violon.



Je redescends dans le donjon. J’ai du mal à me faufiler entre les groupes. Des mains me frôlent, les sourires sont plus soutenus. Je ne m’y attarde pas et remonte vers la rampe qui surplombe la piste de danse. C’est l’occasion de se trémousser pour démarrer l’année en mouvement ! Je ne reste pas seule longtemps. Un corps se colle à moi et s’y frotte. Des doigts se mêlent aux miens. Je sens un sexe d’homme qui gonfle contre ma croupe. Je glisse un œil sur le côté, une jupe, un torse nu, je ne me retourne pas, je danse…

(Les photos de cette soirée sont réalisées par l'agence gruntmédia)

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