dimanche 19 juin 2011

Femmes masquées à la Playnight



En ce printemps 2011, la Playnight fait son grand retour : deux soirées se succèdent à un mois d’intervalle dans un nouveau lieu où les plaisirs se prolongent jusqu’à quatre heures du matin. Le Next est une boîte homo située en plein centre de Paris. L’accueil et le bar assurés par des hommes est très décontracté. Bonne ambiance dès l’entrée où les femmes et quelques rares créatures (trans, un ou deux soumis) préparent leurs masques : dress-code du 27 mai dernier. Je pénètre avec ma complice dans ce nouveau lieu où l’ambiance suave et glamour est orchestrée par Flo, entourée de son équipe dynamique et fidèle. Au bar, nous échangeons quelques regards à travers nos masques. Les écrans diffusent des films pornos, petite pause, avant de descendre les escaliers. En bas, une grande pièce accueille des performances. Nous arrivons au bon moment ; déjà, un cercle s’est formé autour de deux garçonnes sm en rangers, harnachées de cuir noir. L’une d’elle c’est l’organisatrice elle-même. Humm… le ton est donné. Une autre performance, met en scène une dominatrice américaine assez stéréotypée et une androgyne soumise. Puis arrivent la blonde Wendy Delorme et une fille brune, en robes d’été, pique-nique sous le bras, elles jouent une scène inspirée des scénarios de Betty Page : bondage et fessées non dénués d’humour, elles sont émoustillantes.

Je fais un tour, échange quelques mots avec la jeune femme chargée de la prévention, reviens, et pendant qu’un autre spectacle commence, je décide de m’égarer dans les back-room qui me semblent pourtant vides. Les cabines se succèdent, obscures, désertes. Au moment où je me résigne à rebrousser chemin, j’entrevois une jeune femme grande, élancée, qui a l’air de m’observer dans le couloir. Lorsque je passe devant elle, brusquement, elle soulève son T-shirt et expose son buste à mes yeux. Elle a de très jolis seins que je ne me retiens pas d’attraper. Je la caresse, pince ses mamelons, enroule sa taille fine de mes bras. Je suis surprise par son audace. Elle s’étonne que je ne la reconnaisse pas et esquisse un petit sourire. Je fais glisser son jean et son slip, elle est à présent nue et offerte. Comme elle refuse de me dire son prénom, je la frappe, lui fait mal. J’aime ses gémissements. Je fouette ses seins, son pubis, son dos, ses fesses. Sa peau rougit sous les lanières de mon petit martinet ; Elle supporte bien, ce n’est pas une novice. Alors que je me déchaîne, je l’entends murmurer « pardon, pardon » et un prénom me revient…

Je lui demande de me suivre dans la grande salle. Le public est entrain de se disperser. J’allonge ma proie sur la scène. L’une de mes deux amies présentes a sorti ses bougies. J’en prends une et les invite à se joindre à moi. Les gouttes de cire rouge coulent sur la poitrine de l’esclave, sur ses cuisses, son sexe. Je l’embrasse pendant qu’elle se tortille. Après la cire de bougie, elle subit à nouveau les lanières, la fessée, et pendant qu'elle est fustigée par l'une des dominas, je la prends contre moi, je la branle, elle est trempée. Mon excitation atteint son comble. Je lui chuchote à l’oreille : « j’ai envie de ta langue » et sous le regard des voyeuses, revenues, agglutinées autour de nous, je l’entraîne dans une cabine.

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