dimanche 27 décembre 2009

Soumise aux femmes


Ce soir nous sommes masquées toutes les deux. Nous avons des loups à dentelles noirs identiques qui nous donnent un air mystérieux. A notre arrivée au Banque Club, je pose le collier de chien et la laisse au cou de ma soumise. Je lui ai demandé de choisir elle-même sa tenue et je découvre sa petite robe à volant ultra courte couvrant juste ses seins et le haut de ses cuisses. Belle esclave immobile, elle se sait observée et ne bronche pas. Accroupie pour la fessée collective, je ne l'entends pas gémir. Je décide alors de l'emmener au sous-sol baigné de pénombre pour la flageller avec une badine longue et effilée. Ses seins, son ventre, son pubis ne sont pas épargnés et là, oui, je perçois ses gémissements qui me transportent. J'aime la plainte provoquée par la douleur, les halètements imperceptibles de plaisir confondu à une souffrance lascive. J'ai l'impression d'accueillir moi-même, au moment où je les provoque, ces marques, ces rougeurs sur la peau frémissante. Par mes baisers et mes caresses, je me fonds en elle.

J'écris au lendemain d'une séance avec mon autre esclave au sexe masculin et je reconnais que cette sensation est la même... fouetter, comme on fait l'amour, caresser, lécher les traces des lanières, mêler nos soupirs, nos langues, s'engouffrer l'un dans l'autre par tous les pores.

De retour à l'étage, je propose à Fred d'enfermer sa soumise d'un soir, Marie, dans la cage avec ma Jane en bottes. La belle audacieuse avait participé à la fessée collective et réclamait les coups avec jouissance. Elle ont le droit de se toucher mais l'interdiction de parler. Je ferme le loquet de la cage. La brune et la rousse frétillent, elles forment un couple séduisant. Je les surveille à distance en bavardant avec des connaissances. Au bout d'un laps de temps, à peine avais-je libéré Marie, que Jade, le trans du premier tableau, prend sa place entraînant son amie Kate dans la cage; je leur demande de se serrer afin de refermer le loquet. Les trois prisonnières se frottent, leurs mouvements sont difficilement perceptibles. Je poursuis un moment mes conversations, j'ai soif. Avant de m'éloigner, je m'assure que mon esclave est entre de bonnes mains et je me dirige vers le bar à l'étage supérieur où je suis hélée par Nadège qui me demande de la fouetter. Je vais donc chercher ma soumise enchantée par son expérience d'une heure "derrière les barreaux"! Pendant que je participe au fouettage de la jeune femme qui m'avait alpaguée, ma soumise est prêtée à diverses dominatrices, novices ou expérimentées.

Avec regret, la soirée se termina vers deux heures du matin sur une conversation que je trouvai à cet instant-là très étrange : Céline la rousse interrogea Nadège, la jeune femme fouettée, à propos de ses émotions... "être fouettée n'est-ce pas une manière de faire l'amour ?" Une observatrice, assise à côté de nous sur le même canapé, s'excusa de les écouter avec intérêt. "Je cherche à comprendre", dit-elle...

6 commentaires:

  1. Que de regrets de ne pas être parisienne à cette date!!!! mais grâce à tes merveilleux récits, je me régale et imagine fort bien les scènes et l'ambiance chaude avec ces belles coquines...merci Mona, amicalement Y

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  2. ThanX! C'est toujours un plaisir de t'avoir avec nous et de lire tes écrits ensuite! Ces soirées sont une belle réussite que je partage avec délices...Un peu de folies, de seX, de tensions, de seductions et ++++!
    NeXt one soon for sure!!!!
    flozif

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  3. Bravo et merci encore de nous offrir ces moments merveilleux... A la prochaine ! Besitos

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  4. Chère Mona,

    Le plaisir un peu trouble que tu as éprouvé en fouettant ta Soumise me remet en mémoire une scène entièrement véridique vécue il y a 12 ans déjà sur un voilier. Je me trouvais en 1998 à Koper, l'unique port de Slovénie sur l'Adriatique, sur un navire de 16 mètres, invité par son propriétaire, pittoresque personnage dont j'avais l’année précédente fait la connaissance.

    Cette journée du mois de mai, j'étais seul à bord, de garde à quai, avec une jeune femme slovène de 36 ans, que tout le monde appelait Sonja : plutôt petite mais très musclée, cette dernière était une superbe blonde à la tignasse épaisse tirant sur un roux foncé. Ayant une bonne pratique de la vie à bord, Sonja assumait les taches les plus diverses et servait d’interprète. Nous nous entendions bien tous les deux, quoi que nos relations fussent restées jusqu’alors platoniques, non par manque d’attirance mais parce que je la soupçonnais d’être la maîtresse du propriétaire et que je ne souhaitais pas me mettre dans un mauvais pas.

    Pourtant, ce soir là, après avoir fini les taches de maintenance du voilier, nous avons ouvert une bouteille et commencé à parler de manière plus intime. Elle m’a raconté son quotidien plutôt triste, la chance qu’elle avait eu de trouver ce travail, me confirmant au passage qu’elle était bien devenue la maîtresse du propriétaire, sans grande passion me dit-elle et malgré la présence d’une épouse (numéro trois déjà !) redoutée car fort jalouse. Je n’eus guère de mal à gagner sa confiance et, l’alcool aidant, nous nous sommes embrassés et n’avons pas tardé à rouler sur une couchette proche. Mais les choses ont vite pris une tournure que je n’imaginais pas.

    Alors que je m’apprêtais à la pénétrer, Sonja me glissa violemment à l’oreille « attache moi, fais de moi ce que tu veux ». La brusquerie de la demande me laissa sans réaction sur le moment puis j’éprouvai le désir éperdu de dominer sans merci cette femme qui osait exprimer directement son désir. Il me fut aisé de trouver des liens sur le bateau. J’attachai Sonja debout, les poignets écartés maintenus au plafond de la cabine et je confectionnai un fouet de cordes. Ainsi liée, ses pieds touchaient à peine le sol et elle commença à ruer furieusement, m’obligeant à fixer ses chevilles d’un côté à la lourde table du carré, de l’autre au bas d’une porte.

    Je contemplai Sonja un moment avant de commencer à la fouetter : ainsi écartelée, elle était tout entière offerte à ma convoitise, à la fois très féminine par son visage fin et ses fesses galbées et quelque peu androgyne par ses seins menus et… l’abondance des touffes de poils auburn garnissant son pubis et ses aisselles (il faut se souvenir que pendant longtemps les filles de l’Est ne s’épilaient pas sous les bras). Elle me défiait du regard, me provoquant dans un mélange d’anglais et d’allemand : « vas-y, frappe moi, je ne baisserai pas les yeux, je ne demanderai pas merci ».

    Je me pris au jeu : alors que l’instant d’avant je ne voyais dans cette séance bdsm qu’un apéritif un peu épicé à l’amour, je fus saisi d’une rage érotique démesurée, du désir de relever le défi et d’amener cette fille à demander grâce. Je commençai par la flageller méthodiquement en gardant un rythme régulier, passant des seins aux cuisses puis aux fesses avant de revenir aux seins. Elle m’encourageait par des « more, more » presque hurlés, son corps se teintant progressivement d’un rose de plus en plus soutenu. Nous fûmes bientôt tous les deux en sueur, elle d’essayer d’esquiver mes coups, moi de manier le paquet de cordes. Je jouis une première fois en ayant à peine besoin de solliciter de ma main libre mon sexe
    tendu devant moi depuis le début de la séance.

    (La suite dans le commentaire suivant)

    PBD

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  5. (Suite du commentaire)

    J’eus l’idée d’aller chercher dans la cambuse une grande cuillère de bois utilisée pour servir la mousse au chocolat. Je lui présentai l’instrument et m’acharnai sur ses fesses. Elle commença à gémir, ce qui redoubla mon désir. Comme je te comprends, Mona, quand tu écris que les halètements de la Soumise stimule ton ardeur à fouetter. J’y ai souvent repensé depuis, non sans effroi en pensant à la minceur de la séparation entre érotisme et sadisme… Mais sur le moment, emporté par l’excitation je passai de la cuillère à une longue badine, dont je me demande encore ce qu’elle faisait dans la cabine du capitaine !

    Durant presque une heure je m’acharnai sur Sonja, ne finissant la séance que lorsqu’un fin croisillon de marques très rouges finit par décorer son postérieur. Sonja résista longtemps, avant de me supplier d’arrêter, ce que je fis après avoir encore joui deux fois sur elle. Déliée, tendrement caressée, Sonja m’assura avoir adoré cette séance improvisée, que nous n’avons cependant jamais renouvelée car elle quitta le bateau le mois suivant. Si par le plus grand des hasards elle me lit, qu’elle sache que ce souvenir continue de hanter mes fantasmes.

    PDB

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  6. Merci pour ces récits superbes qui embellissent cette fin d'année brumeuse.......et éclairent la prochaine joyeusement

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