samedi 22 janvier 2011

"Soumission"




"Ma chère Mona,

tu as intitulé ton dernier billet « Obéissance ». En ce qui me concerne, c’est plutôt « Soumission » qui conviendrait pour qualifier le week-end dernier. Mon amie Marion a profité en effet d’une absence de mon époux pour venir me voir. Après le dîner, alors que la soirée s’annonçait tendre, ce fut le contraire qui arriva.

Nous étions déjà enlacées sur le canapé, nos lèvres et nos langues s’affrontant en un ballet prometteur, quand elle me dit à l’oreille qu’elle était fort mécontente de moi et qu’elle allait me punir en conséquence. La raison ? Ne pas avoir donné de nouvelles depuis quatre mois. Enlève ton chemisier et ton soutien-gorge et mets tes mains dans le dos me dit-elle brusquement en repoussant ma bouche. J’obtempérai, d’un coup mouillée à l’idée de ce qui m’attendait. Marion fit glisser prestement mes jeans et ma culotte et je me retrouvai nue devant mon amie.

La première surprise vint de la façon dont elle m’attacha. Elle sortit de son sac à main deux paires de toutes petites menottes, de celles qu’on utilise pour maintenir les doigts. Elle m’attacha les pouces dans le dos avec l’une, les gros orteils des pieds avec l’autre. Ainsi liée, l’impression que l’on ressent est étrange mais terriblement excitante. On peut bouger le corps, se tortiller dans tous les sens mais il est impossible de se libérer : on est offerte sans défense à la convoitise de son bourreau.

Marion ne manqua pas d’imagination ce soir là : morsure des tétons, bouche obstruée par un bâillon en ruban adhésif, danse prolongée de la ceinture sur mes cuisses, étouffement sous ses fesses enfin. Elle jouit plusieurs fois, moi aucune car elle me laissa liée toute la nuit sans me branler ni me laisser le faire !

Bonne nuit Mona, je t’embrasse,

S."

Photo Jonathan Abbou

2 commentaires:

  1. Ma chère S.,

    A la lecture de ton message hier, je ne savais pas ce que j'allais te répondre. Et puis, ce matin, je me suis réveillée avec cette idée de le publier sans même te consulter comme je le fais d'habitude. Oui, je savais que cela te ferait plaisir, ou, plutôt, que tu me laisserais en disposer à ma guise. Je savais où trouver une photo pour illustrer ton récit. Voilà, le résultat est que, cela m'a excitée, énormément. Je viens de me caresser, de jouir en pensant à toi. Je ne t'ai jamais vu, mais je sais que tu me plairas. Ta soumission devient plus réelle que jamais... je t'embrasse,

    Mona.

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  2. Pour ceux qui suivent les aventures de S., voici un extrait de son dernier mail...

    "Si tu veux avoir quelques détails sur ce qui s'est passé ce fameux week-end, sache que je suis vraiment restée attachée toute la nuit (overnight comme on dit de ce côté de la Manche) par ces diaboliques poucettes, ne dormant que par intermittence et en restant au service de mon amie. Car Marion est très exigeante.

    Quand elle a bien voulu me libérer du baillon qu'elle m'avait, comme d'habitude, fixé au début du jeu, c'était pour m'entendre gémir, voire crier car elle sait bien ce que j'aime et redoute à la fois : avoir les tétons pincés et mordus jusqu'à ce qu'ils soient gonflés, tout rouges et douloureux, me retrouver avec les fesses écarlates d'avoir été longuement frappées à la main (Marion a des bras de garçon!) et avec le petit fouet de cuir noir qui ne la quitte jamais.

    Ce qu'elle aime surtout, c'est utiliser ma bouche. Il lui est facile, quand je suis entravée, de me maintenir la tête entre ses cuisses et de diriger ma bouche exactement là où elle veut être sucée. Cette nuit là, elle insista pour jouir plusieurs fois comme cela, au point que j'ai eu l'impression de passer des heures à sortir ma langue pour la satisfaire, encore et encore. "Tu es une bonne lécheuse", a-t-elle consenti à me dire comme compliment, avant de me gifler... puis de me libérer.

    Il lui arrive, dois-je dire pour être juste, de me rendre la pareille. Si ce ne fut pas le cas durant cette nuit là, je dois reconnaître qu'elle le fit dans la matinée du lendemain, qui fut tendre entre nous, juste avant qu'elle ne reparte. En fait j'ai cette fille dans la peau, elle le sait et en profite...

    Je t'embrasse, Mona. Bien sûr, tu peux toujours utiliser mes textes à ta guise"

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