tag:blogger.com,1999:blog-37791877635948713382024-03-05T21:12:04.765+01:00TENDANCE SMLe blog de MONAUnknownnoreply@blogger.comBlogger97125tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-36723093905736088482011-12-18T22:11:00.004+01:002011-12-18T22:24:00.789+01:00Bondage à Berlin<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRExvkbNHeeJvCmRvS0hZl16moaHYYPVDO_R6smNUGwH9EPOETV7I2Uwj1EAIqRX3DkzcH36kVVS9Im53vIblybD3vARspkASm8wPIJHyQW1bbuJBBE12p9iDLrtsZ0I0O_Fw-hx6yTGE/s1600/62034974.jpeg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 290px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRExvkbNHeeJvCmRvS0hZl16moaHYYPVDO_R6smNUGwH9EPOETV7I2Uwj1EAIqRX3DkzcH36kVVS9Im53vIblybD3vARspkASm8wPIJHyQW1bbuJBBE12p9iDLrtsZ0I0O_Fw-hx6yTGE/s400/62034974.jpeg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5687579319869140002" /></a><br /><br />"<span style="font-style:italic;">Bonjour Mona,<br /><br />j'ai bien pensé à toi il y a trois semaines, pendant un voyage professionnel à Berlin. Après les deux jours de boulot avec les clients allemands, je suis restée seule le week-end suivant dans cette ville que je ne connaissais pas. Il faisait un temps à peu près correct et j'ai eu l'idée de louer un vélo dans le quartier Mitte, où se trouvait l’hôtel. Je me suis adressée à une petite boutique située tout près de la gare tenue par une charmante femme d’environ 45 ans, que j’appellerai Renate.<br /><br />Je loue un vélo, fais un grand tour de ville avec et le lui ramène vers 17h en lui précisant qu’il y avait un problème de chaîne. J’ai voulu le dire en allemand mais je me suis embrouillée et je me suis rendue compte que mon propos pouvait être ambigu. En effet, au lieu d’utiliser le verbe binden (former en allemand) pour dire que ma chaîne faisait un nœud, j’ai utilisé le mot bondage dans une phrase incompréhensible en allemand, mais comique, d’où il ressortait en substance que « j’avais eu du plaisir malgré la chaîne qui m’attachait ». Renate a éclaté de rire et m’a regardée d’une drôle de façon… qui m’a troublée instantanément. <br /><br />Elle me propose un café, ferme sa boutique et nous commençons à discuter dans un sabir mêlant allemand et anglais avec quelques mots de français. Je la regarde : assez grande, fine mais avec une poitrine ronde, en jean, la peau claire, le cheveu et les yeux sombres. Des lèvres surtout comme j’aime, épaisses… Nous montons à l’étage, où elle a une sorte de studio. Nous parlons de la ville et très vite de nos vies. Il fait très sombre, elle m’offre un whisky, nous nous sentons bien. Nous sommes sur un canapé, nous nous rapprochons, je sens son odeur, un peu sauvage, nos doigts s’enlacent. <br /><br />D’un seul coup elle m’embrasse, fait passer son tee-shirt au dessus de sa tête, degraphe son soutif. Sa peau est douce mais ses aisselles, touffues, me rebutent un peu (j’ai une pensée pour l’auteur cubain que tu nous a fait découvrir)! Elle m’embrasse, je suis surprise par sa fougue, y répond. Elle m’aide à me déshabiller, je veux aller me rafraîchir, elle me retient. <br />- Je te veux comme tu es, me dit-elle.<br />Je m’étonne moi-même car je me déshabille entièrement, elle fait de même. <br />- Je suis mariée, parviens-je à dire tout en l’embrassant à mon tour.<br />- Oui mais tu aimes les femmes me répond-elle…et tu aimes être attachée, je l’ai vu dans tes yeux tout à l’heure, et fessée aussi n’est-ce pas ? <br />Nous passons sur son lit, tout proche. Elle me tient les mains au dessus de la tête en disant cela, je ne défends plus, je reste écartelée. Renate me quitte, revient très vite avec des liens, m’installe sur le ventre, m’attache en tirant fort sur les liens.<br /><br />Je sens qu’elle me regarde, elle m’effleure le dos et les fesses, se touche le sexe, me fait sentir ses doigts. Elle colle sa bouche à mon oreille gauche : je vais te fesser, fort et longtemps. Sa voix rauque me fait mouiller, elle le sait, me branle d’une main… et me frappe de l’autre. Je suis surprise de la force qu’elle met, tente d’échapper aux liens. Plus je gémis, plus elle frappe. J’ai les fesses en feu, elle m’abandonne, revient avec une raquette de tennis…et reprend ses coups. Cette fois je hurle. <br /><br />Elle s’arrête, me contourne, se positionne devant ma bouche, j’ai sa chatte hirsute devant le nez : lèche-moi, bouffe-moi, ordonne-t-elle. Je sors la langue et je lui dévore la chatte. Elle continue à me frapper les fesses alors que je m’évertue à la faire jouir, afin d’abréger l’avalanche qui s’abat sur mes reins. J’y parviens, semble-t-il, car tout s’arrête. Elle se blottit contre moi, glisse une main jusqu’à mon clitoris : en quelques secondes, elle me fait jouir à son tour. Bizarrement elle ne me sucera pas de la soirée. Nous ressortons dîner et je regagne mon hôtel tard dans la nuit. "<br /><br />S.</span><br /><br />Dessin de <a href="http://rajah.canalblog.com/">Rajah</a>Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-13547387519051245232011-06-19T16:15:00.004+02:002011-06-19T16:45:34.881+02:00Femmes masquées à la Playnight<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEif7DovvjwcwhPexZ-K-sk0TdR87N_OULASwegcOy3WQId_m39Kj56RsxcdPaSph9iGMotrSuQpeqj2ej7AimXyiA1YKREGz_sKlo3dB_kj-5-qPhjqOL26JMcgAFCleuTpmblJp71VBl4/s1600/Playnight+27+mai+2011.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 350px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEif7DovvjwcwhPexZ-K-sk0TdR87N_OULASwegcOy3WQId_m39Kj56RsxcdPaSph9iGMotrSuQpeqj2ej7AimXyiA1YKREGz_sKlo3dB_kj-5-qPhjqOL26JMcgAFCleuTpmblJp71VBl4/s400/Playnight+27+mai+2011.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5619935471204017090" /></a><br /><br />En ce printemps 2011, la Playnight fait son grand retour : deux soirées se succèdent à un mois d’intervalle dans un nouveau lieu où les plaisirs se prolongent jusqu’à quatre heures du matin. Le Next est une boîte homo située en plein centre de Paris. L’accueil et le bar assurés par des hommes est très décontracté. Bonne ambiance dès l’entrée où les femmes et quelques rares créatures (trans, un ou deux soumis) préparent leurs masques : dress-code du 27 mai dernier. Je pénètre avec ma complice dans ce nouveau lieu où l’ambiance suave et glamour est orchestrée par Flo, entourée de son équipe dynamique et fidèle. Au bar, nous échangeons quelques regards à travers nos masques. Les écrans diffusent des films pornos, petite pause, avant de descendre les escaliers. En bas, une grande pièce accueille des performances. Nous arrivons au bon moment ; déjà, un cercle s’est formé autour de deux garçonnes sm en rangers, harnachées de cuir noir. L’une d’elle c’est l’organisatrice elle-même. Humm… le ton est donné. Une autre performance, met en scène une dominatrice américaine assez stéréotypée et une androgyne soumise. Puis arrivent la blonde Wendy Delorme et une fille brune, en robes d’été, pique-nique sous le bras, elles jouent une scène inspirée des scénarios de Betty Page : bondage et fessées non dénués d’humour, elles sont émoustillantes. <br /><br />Je fais un tour, échange quelques mots avec la jeune femme chargée de la prévention, reviens, et pendant qu’un autre spectacle commence, je décide de m’égarer dans les back-room qui me semblent pourtant vides. Les cabines se succèdent, obscures, désertes. Au moment où je me résigne à rebrousser chemin, j’entrevois une jeune femme grande, élancée, qui a l’air de m’observer dans le couloir. Lorsque je passe devant elle, brusquement, elle soulève son T-shirt et expose son buste à mes yeux. Elle a de très jolis seins que je ne me retiens pas d’attraper. Je la caresse, pince ses mamelons, enroule sa taille fine de mes bras. Je suis surprise par son audace. Elle s’étonne que je ne la reconnaisse pas et esquisse un petit sourire. Je fais glisser son jean et son slip, elle est à présent nue et offerte. Comme elle refuse de me dire son prénom, je la frappe, lui fait mal. J’aime ses gémissements. Je fouette ses seins, son pubis, son dos, ses fesses. Sa peau rougit sous les lanières de mon petit martinet ; Elle supporte bien, ce n’est pas une novice. Alors que je me déchaîne, je l’entends murmurer « pardon, pardon » et un prénom me revient… <br /><br />Je lui demande de me suivre dans la grande salle. Le public est entrain de se disperser. J’allonge ma proie sur la scène. L’une de mes deux amies présentes a sorti ses bougies. J’en prends une et les invite à se joindre à moi. Les gouttes de cire rouge coulent sur la poitrine de l’esclave, sur ses cuisses, son sexe. Je l’embrasse pendant qu’elle se tortille. Après la cire de bougie, elle subit à nouveau les lanières, la fessée, et pendant qu'elle est fustigée par l'une des dominas, je la prends contre moi, je la branle, elle est trempée. Mon excitation atteint son comble. Je lui chuchote à l’oreille : « j’ai envie de ta langue » et sous le regard des voyeuses, revenues, agglutinées autour de nous, je l’entraîne dans une cabine.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-71504724827146233832011-05-08T10:55:00.004+02:002011-05-08T11:35:22.427+02:00Fessée royale<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRZbMqIhMv9-DFe0amS_BabA02ZNfsKmfnNL-gErcZogtnj3R2Z3wMc45mfUcnpiNbxz8RI_yvY5lnQY2a4XrgjKFSJrOpHEWHIyN4P72L4uL80nDi2275WIUfKbc_aP55qUr4R1V-ZiM/s1600/Coiffures.jpeg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 290px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRZbMqIhMv9-DFe0amS_BabA02ZNfsKmfnNL-gErcZogtnj3R2Z3wMc45mfUcnpiNbxz8RI_yvY5lnQY2a4XrgjKFSJrOpHEWHIyN4P72L4uL80nDi2275WIUfKbc_aP55qUr4R1V-ZiM/s400/Coiffures.jpeg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5604270417652989442" /></a><br /><br /><span style="font-style:italic;">Ma chère Mona,<br /><br />Je suis encore mouillée rien que d'y penser : je suis restée ligotée, les fesses rougies par les mains de M. pendant toute la durée - et ce fut long - du mariage de Kate et William! P. m'a en effet adressé de France un sms au mauvais moment, pour se moquer gentiment de cette cérémonie que beaucoup de Britanniques, à commencer par mon mari, tenaient absolument à voir. Le problème est que mon portable a sonné alors que M. était tout à côté. <br /><br />Résultat ? M. a exigé que je regarde la cérémonie selon ses exigences. Il m'a déshabillée entièrement, couchée en travers de ses genoux (on the knees), m'a liée les mains dans le dos et a commencé à me fesser fort et longtemps, à la main puis avec une brosse à cheveux (je ne sais pourquoi mais les Britanniques adorent cet instrument) en suivant le rythme de la musique de la garde qui n'arrêtait pas de passer et repasser avant la cérémonie à Westminster.<br /><br />Lorsqu'il a dégraphé sa braguette pour m'obliger à le sucer, j'ai cru que la séance allait prendre fin. Pas du tout, d'abord il a continué de me fesser sévèrement puis il a ramené mes chevilles contre mes poignets (en hogtied donc) et m'a laissé ainsi pendant le mariage lui-même, sur le canapé. Sans me permettre ni de me détendre ni de masser mes fesses endolories, ni même de me faire jouir car j'avoue avoir été fort mouillée durant la séance.<br /><br />Pendant que les nouveaux mariés prenaient le royal landau pour aller à Buckingham en saluant la foule, nouvelle séance de fessée, plus douloureuse encore, avec sa queue à nouveau dans ma bouche. Après le deuxième baiser des mariés sur le balcon j'ai tout de même eu droit à ses doigts sur mon clito, et à un orgasme d'autant plus fort que, encore ligotée, je ne pouvais qu'intérioriser mon plaisir. Oui, je me souviendrai longtemps du mariage princier!<br /><br />S.<br /></span><br /><br />Illustration de <a href="http://rajah.canalblog.com/">RAJAH</a>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-39810271078530442552011-04-26T22:09:00.020+02:002011-05-14T13:01:26.333+02:00D/s, un film SM en débat<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxlUV1ApOUKo36tyDQq88AAXG6E5SXwVjmse3H8Ms8ATexyBSq-JHKTWn1DhhRNxKWlFpMT6zd0yGhqoZSsslMqSo9so7fWI3gQJJDxT6tjub0R8jHol1av40dVBSH4TO_FPDOgROOqMM/s1600/S.jpeg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 274px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxlUV1ApOUKo36tyDQq88AAXG6E5SXwVjmse3H8Ms8ATexyBSq-JHKTWn1DhhRNxKWlFpMT6zd0yGhqoZSsslMqSo9so7fWI3gQJJDxT6tjub0R8jHol1av40dVBSH4TO_FPDOgROOqMM/s400/S.jpeg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5599991968816460306" /></a><br /><br />« D/s » est un long-métrage documentaire réalisé par <a href="http://www.leia-dominatrice.com/accueil.html">Maîtresse Léïa</a> et <a href="http://www.jacquesrichard.com/">Jacques Richard</a> à propos des jeux de domination et de soumission entre des maîtresses et leurs esclaves. Les femmes racontent leurs désirs, leurs fantasmes, leurs motivations. Elles organisent une soirée où elles donnent libre cours à leur imagination dans une ambiance bonne enfant qui peu à peu devient plus grave, plus intense. Il est rare de voir sur les écrans des images de BDSM tel qu'il est vécu par une multitude de personnes aujourd'hui. Une occasion de découvrir une facette de cette pratique érotique particulière et complexe, celle aussi de partager les réflexions des protagonistes et d'en parler ensemble. <br /><br /><span style="font-style:italic;"><span style="font-weight:bold;">Je vous donne donc rendez-vous, vendredi 13 mai à 21h30, dans la soirée au cours de laquelle je serai présente pour participer au débat organisé par le réalisateur et Maîtresse Leïa après la projection.<span style="font-style:italic;"></span></span> </span><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4k_S_o3KDlcDUOZyvyvY-eFUsfK8vW-vJpayGu4JsyOlwEK3TcinqJSmPGzr9uG8oem-w4c67cSROV_Xr0WkQBsc8BSgn8VHnV8big7hk0LCYJPZqMCv7ciP9L9SWiABRk0JBTzV-I2g/s1600/S-1.jpeg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 266px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4k_S_o3KDlcDUOZyvyvY-eFUsfK8vW-vJpayGu4JsyOlwEK3TcinqJSmPGzr9uG8oem-w4c67cSROV_Xr0WkQBsc8BSgn8VHnV8big7hk0LCYJPZqMCv7ciP9L9SWiABRk0JBTzV-I2g/s400/S-1.jpeg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5599991966007972578" /></a><br /><br />Projections à partir du 4 mai et pendant tout le mois au :<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Cinéma <a href="http://www.google.fr/search?aq=f&sourceid=chrome&ie=UTF-8&q=le+brady">Le Brady</a><br />39 Boulevard de Strasbourg <br />75010 Paris</span><br /><br /><span style="font-weight:bold;">Programme des débats :</span><br /><br />le 6 mai à 21h30 avec <a href="http://galafur.free.fr/"><span style="font-weight:bold;">Gala Fur</span></a>, réalisatrice et écrivaine, qui présentera un court métrage où Maîtresse Léïa participe à un kidnapping : "quatrième sous-sol"<br /><br />le 13 mai à 21h30 avec <span style="font-weight:bold;">Mona Sammoun</span>, docteur en sociologie du théâtre, auteure de "Tendance SM, essai sur la représentation sadomasochiste"<br /><br />le 20 mai à 20h avec <span style="font-weight:bold;">Jean Streff</span>, écrivain, auteur de plusieurs ouvrages dont "Le masochisme au cinéma"<br /><br />le 27 mai à 21h30 avec <a href="http://www.catcor.net/"><span style="font-weight:bold;">Catherine Corringer</span></a>, actrice et réalisatrice qui présentera aussi son court métrage "Day's night"Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-61895633780176478722011-04-09T11:27:00.005+02:002011-09-04T10:11:59.239+02:00Speed dating SM<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnr0MdbWhAOTamtwAor_RqapU_TtZ2lA9ZnqT-qzE36CpZWgaJ-R21BD6GshEZ6IaUFndreUggUwLIe1HsWJtz00FERJjHCH0ENRTaBRDzPLbi2tOdlMbNgo39IpNrXKNt6zNmpUwnSow/s1600/001.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 327px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnr0MdbWhAOTamtwAor_RqapU_TtZ2lA9ZnqT-qzE36CpZWgaJ-R21BD6GshEZ6IaUFndreUggUwLIe1HsWJtz00FERJjHCH0ENRTaBRDzPLbi2tOdlMbNgo39IpNrXKNt6zNmpUwnSow/s400/001.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5593516204221190210" /></a>
<br />Aladin nous accueille à l’Orchidée noir où il organise ses soirée « speed dating sm » entre des hommes soumis et des femmes dominatrices. Le lieu en velours rouge et noir est agréable. A gauche de l’entrée il y a un petit salon avec un bar où l’on peut s’asseoir sur de larges canapés. Je traverse la grande salle en passant devant les esclaves déjà en scène. Chacun d’eux est dans une tenue différente, ils sont exposés immobiles. J’observe les maîtresses qui arrivent et découvrent les proies offertes. L’une d’elles prépare son matériel : martinet, fouet tressé, menottes… Un homme est allongé dans la cage qui trône en plein milieu de l’espace. J’écarte un rideau cachant un lit immense. En face, derrière une porte, le cabinet médical attend les patients. Mes amies ont occupé un coin d’où l’on peut avoir une vue d’ensemble. Heureuses de nous retrouver, nos conversations sont soudain interrompues par la voix d’Aladin qui annonce les règles du jeu.
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<br />En binôme, avec mon amie Y. nous étudions la liste qu’il a remise aux dominatrices. Chaque esclave porte un numéro. Les profils des candidats sont décrits en détail et nous donnent une première idée de leurs dispositions. Nous pouvons ajouter des commentaires et mettre une note. Je me réjouis de ce divertissement lorsqu’un homme dont la tête est recouverte d’une cagoule se présente. Nous avons sept minutes pour l’examiner. Le temps passe assez vite mais nous partageons, mon amie et moi les mêmes appréciations. Notre complicité est sans faille. Nos questions fusent, complémentaires. Commentaires sévères, plaisanteries, compliments (oui, il en faut un peu). Aux tintements d'une petite clochette, nous sommes invitées à rencontrer un nouveau candidat. Trois esclaves se succèdent : le premier a du charme mais il est trop vieux, le deuxième, jeune, plutôt novice, attaché à la croix de St André, semble plus intéressant;c’est un littéraire. Le troisième, expérimenté, a fait carrière auprès des professionnelles et recherche désespérément une maîtresse non vénale. Portrait classique. Ces hommes prêts à servir, peuvent intéresser une femme à la recherche d’un homme de ménage, d’un chauffeur, d’un livreur, d’un poète ou d’un conteur.
<br />Nous sommes attirées par leur corps… et leur sexe, leur douleur, leurs gémissements. Nous effleurons leur dos, leurs fesses, leurs mamelons. Non, rien d’excitant.
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<br />Le quatrième esclave est à présent à genoux devant nous. Comme je commençais à me lasser, je me moque un peu de lui, j’exige qu’il baisse la tête. Je m’apprête à l’humilier. Je m’aperçois alors de son expression ludique. Mon amie lui trouve bien des qualités : peau douce métissée, corps félin, 25 ans d’âge, ahaaaa, je me rapproche.
<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgImLvsTGphAt1Xr2nfTbtjXAHqMzIUJY3TCCiF7xGPzJiZRY8RT2xma3XD6z3idlvqs93ZOJPa6ADRU3vOIoxF8yfvaunZImJJXx99Kbp7HU4fJe4imu-Vo2j3ndmVKqusWDwiOPRxO0k/s1600/013.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 352px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgImLvsTGphAt1Xr2nfTbtjXAHqMzIUJY3TCCiF7xGPzJiZRY8RT2xma3XD6z3idlvqs93ZOJPa6ADRU3vOIoxF8yfvaunZImJJXx99Kbp7HU4fJe4imu-Vo2j3ndmVKqusWDwiOPRxO0k/s400/013.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5593516204256616258" /></a>
<br />Elle a raison, ce garçon réagit bien à mes caresses et sa peau frémit entre mes doigts. D’un signe du regard, elle m’indique l’engin qui commence à grossir. Les yeux de mon amie s’illuminent. Je demande au jeune homme de retirer ses vêtements. Mes lanières parcourent son corps. « Danse ! » Il ondule, ses yeux s’alanguissent. Et pendant que je le fouette et que je me frotte à ses fesses, son pénis ne cesse de se redresser.Nous avions oublié que le temps était compté. Soudain, quelqu’un nous demande de nous occuper d’un cinquième esclave…
<br />
<br />A la fin du jeu, les soumis sont réunis autour de la cage et les maîtresses priées de leur accorder une dernière faveur en les fustigeant de concert. Avant de partir, Aladin nous remet une liste portant les noms des participants et leurs numéros de téléphone. Rentrée chez moi, je jette un regard sur le document. Je ne vois pas le pseudo «Soie ». Je n’ai pas cherché à comprendre. Lorsque j’ai reçu, il y a quelques jours, les illustrations réalisées en "live" par <a href="http://www.axterdam.com/">Axterdam</a>, j’y ai repensé. Et voilà une belle occasion de faire revivre, par ce message, ma chronique dans la revue Dèmonia "Les impertinences de Mona". Cette chronique était illustrée, à l'époque de sa parution dans les années quatre-vingt-dix, par cet artiste que je n’avais jamais rencontré jusqu’à cette soirée.
<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjE5BsHvmeIWmAlmDc5AYGLA-m2yLzzLNTozceLa2X_D2Oxi_X-j_hMSy8t9xMvcyliDsLHu-I6_Z0Ey-1GeW_LGtoNdhQoHdyqybo9VXH1XHBTTBwJiRSW2SPSscn8MTXYPCyJ2Ay3IX4/s1600/017.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 323px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjE5BsHvmeIWmAlmDc5AYGLA-m2yLzzLNTozceLa2X_D2Oxi_X-j_hMSy8t9xMvcyliDsLHu-I6_Z0Ey-1GeW_LGtoNdhQoHdyqybo9VXH1XHBTTBwJiRSW2SPSscn8MTXYPCyJ2Ay3IX4/s400/017.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5593516211568493362" /></a>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-29598542444064220162011-03-05T13:31:00.018+01:002012-01-22T12:57:52.480+01:00Amours cubaines (4/4) - Un roi à la Havane<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDiCMNr-OkVnI6YKkEITBo6Pi6k8Vz7Rbppe2t5GfIQoanrk9mCowB2lLeID1nsKWMDjGRKRVya_yKsjiyiW_snW6sB2zEFmrYw08xnbQouN4fqV44ifoZxP7-EssCvVEm9GPIEmJkmt0/s1600/2.gif"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 271px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDiCMNr-OkVnI6YKkEITBo6Pi6k8Vz7Rbppe2t5GfIQoanrk9mCowB2lLeID1nsKWMDjGRKRVya_yKsjiyiW_snW6sB2zEFmrYw08xnbQouN4fqV44ifoZxP7-EssCvVEm9GPIEmJkmt0/s400/2.gif" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5631687733754611522" /></a><br /><br /><br /><a href="http://www.pedrojuangutierrez.com/Biografia_Frances.htm">Pedro Juan Gutiérrez</a> vient d’avoir soixante et un ans et vit toujours à Cuba qu’il n’a jamais quittée malgré ses nombreux voyages et séjours réguliers en Europe. Après le succès phénoménal de <a href="http://blogtendancesm.blogspot.com/2011/02/amours-cubaines-pedro-juan-gutierrez.html">la Trilogie</a>, Le roi de la Havane est publié en 1999 chez son même éditeur espagnol. Ce roman se déroule, de même que dans le livre précédant, dans le centre de la Havane. Un adolescent, Rey, se retrouve orphelin à la suite d’un drame familial d’une rare violence. Pouilleux, errant, il grandit en prison et dans la rue. Son pénis orné d’une perle est son seul trésor. Si la pauvreté et la lutte pour la survie sont les thèmes principaux du roman, les excès sexuels en constituent le langage narratif. Par cette technique, le lecteur se sent envoûté, happé par la surenchère des situations extrêmes. Les délires de la chair, les extases provoquées par le plaisir des sens permettent aux personnages de supporter les pires déchéances jusqu’au tableau final qui atteint une forme d’apothéose. De ce point de vue, ce livre est un chef d’œuvre. <br /><br />Animal tropical est publié une année plus tard. Nous retrouvons Pedro Juan sur <a href="http://www.youtube.com/watch?v=lkPjoOQv9Ec">sa terrasse</a> face à la mer. Sa situation matérielle quoique modeste, s’est nettement améliorée puisqu’elle lui permet de se consacrer à l'écriture et à la peinture. Son humeur devient plus douce, son humour, toujours cinglant, s’avère moins désespéré. Dans la première partie du livre, il entretient une liaison avec Gloria, sa voisine cavaleuse. Au fil des pages, il trace le portrait de la femme de ses rêves, chatte, lionne, louve, belle, ensorceleuse. Leur relation est torride. Métisse provocante, elle plie sous les coups ; la douleur l’excite à la folie. Dans une deuxième partie qui se déroule en Suède, Pedro Juan se la coule douce avec la blonde Agneta qui l’a invité dans le cadre de l’université où elle travaille, pour un séjour de trois mois. Le contraste ressenti et décrit par le narrateur est passionnant. Un brin caricatural, le mode de vie nordique semble fade, triste, monotone par rapport à la vie trépidante sous les tropiques. Agneta est une femme discrète et passive, ce qui n’est pas pour déplaire à notre macho dominateur qui en profite pour la soumettre à ses caprices. La suédoise ruisselle et jouit sous le fouet. Le cœur de Pedro Juan balance. La fin assez brutale, nous laisse penser que le narrateur, de retour à Cuba, change de vie. Loin du centre de la Havane, la femme adorée à ses côtés, il se sent libéré.<br /><br />Ces trois livres traduits en français, font partie du cycle du centre de la Havane comprenant cinq opus, qui s’achève en 2003. Seuls Le roi de la Havane et Animal tropical sont publiés à Cuba. <br /><br />En 2007 Le nid du serpent est traduit chez Albin Michel une année après sa parution en Espagne. Ce livre vient d’être réédité en France. Même s’il est présenté comme un roman, on y lit le parcours du jeune Pedro Juan dans les années soixante-dix, son initiation aux pratiques sexuelles et la genèse de son métier d'écrivain. Le premier chapitre annonce la couleur : excès, révoltes, décors glauques, personnages hors normes et délires sexuels comme forme narrative pour tenir le lecteur par les couilles. Cette forme de littérature sadienne ne peut laisser indifférent. On adore ou on déteste. L’auteur a publié de nombreux autres livres de fiction et des recueils de poèmes. Il était temps pour moi de le découvrir… <br /><br /><span style="font-style:italic;">Photo <a href="http://www.hermanpuig.com/">Hermán Puig</a></span>Unknownnoreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-53973606838435621262011-02-26T13:31:00.015+01:002012-01-22T12:57:05.453+01:00Amours cubaines (3/4) - Pedro Juan Gutiérrez<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOWijGS9ypBL3HZIyJbNQdmLXph47htk065-cjoKTPVw5kB-8pBK_5xfxR8dcbKawJHlQ_qRqkBRJgFKxF3ewM1KDPxApvD3L5WYWQirDOUow5DaXrvJFMj_TWjXzRLLQCPcs1nQp5vFo/s1600/Katia-D%25C3%25A9-Lys-Nue+%25285%2529-1.jpeg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 298px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOWijGS9ypBL3HZIyJbNQdmLXph47htk065-cjoKTPVw5kB-8pBK_5xfxR8dcbKawJHlQ_qRqkBRJgFKxF3ewM1KDPxApvD3L5WYWQirDOUow5DaXrvJFMj_TWjXzRLLQCPcs1nQp5vFo/s400/Katia-D%25C3%25A9-Lys-Nue+%25285%2529-1.jpeg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5577976656541887810" /></a><br />De retour de Cuba, je découvre un livre publié en 1998 en Espagne et traduit en de nombreuses langues : Trilogie sale de la Havane (Editions 10/18 Albin Michel). Le narrateur, Pedro Juan, alter ego de l'auteur, est un journaliste écrasé par une situation matérielle au bord du gouffre. Son couple s'est déchiré, il a perdu son emploi. Il habite un petit appartement situé sur la terrasse d'un immeuble collectif, décrépi, du centre de la Havane, face à la mer, au moment où une grave crise économique touche le pays dans les années quatre-vingt-dix. Il raconte sa survie au quotidien et celle des habitants de son quartier : les magouilles, les violences, mais aussi les amours, les rêves et les tentatives de s'en sortir ou de s'enfuir de l'enfer que représente la réalité misérable et sans espoir de ses compatriotes à cette période. <br /><br />Selon notre schéma de pensées, on pourrait imaginer que le désespoir matériel conduise à la misère sexuelle. Il n'en est rien ; ça baise à tout va. Comme la plupart des mâles cubains, Pedro Juan apprécie le rhum, les cigares et les femmes. Même s'il a une nette préférence pour les "mulâtresses", minces avec plein de poils aux aisselles et au pubis, s'il déteste les "mignonnes parfumées et pomponnées" et s'il fuit les intellos comme la peste, il repousse rarement une gonzesse. La palette de ses "tendances" est large. Voyeur, exhibitionniste, sadique, scato, vouant un culte à sa bite, il se vante de passer des heures, voire des jours à baiser. Le machisme primaire du narrateur (et celui de la majorité des personnages masculins) s'adapte parfaitement aux besoins des femmes séductrices, avides de sexe, insatiables. A l'égal des hommes, elles sont embarquées dans la lutte pour la survie. Leur corps est leur seul bien. Elles en usent pour gagner leur croûte comme pour jouir. Dans cette jungle où l'on crève la dale, il n'y a aucune place au romantisme et à la sentimentalité. Pourtant amoureux de Luisa, Pedro Juan la pousse à "cavaler le touriste" et, sans surprise, elle finit par se tirer avec l'un de ses clients. Pendant quelques temps, il fait le gigolo auprès des "vieilles" et finit au trou où il devient tatoueur. Sa déchéance sociale le mène à travailler comme éboueur. Quelquefois on a l'impression que cette situation extrême est vécue avec délectation par le narrateur fétichiste de la saleté, de la transpiration, de la merde. Les toilettes servent à une cinquantaine de personnes et débordent. L'eau est coupé. Le savon manque. La crasse s'encroûte dans les habitations et sur les corps. Les ordures sont aussi humaines... les personnes rendent l'âme dans leur sang et leur bave. Lui, comme les autres, ne pense qu'à sauver sa peau. <br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwM5UFnJib80RsE8B2xA2DdggaOWf-6_JIzLr7J5zZ-fdNe_Nk_6hPjp8O3BwaYBzxe5hpMqCCvSIt0dY8G0YkBrksL9dX4SUnexoosXxbm4AegG495vqyvifQOjzt-0i6WhT9yKa71rA/s1600/portraits10.jpeg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwM5UFnJib80RsE8B2xA2DdggaOWf-6_JIzLr7J5zZ-fdNe_Nk_6hPjp8O3BwaYBzxe5hpMqCCvSIt0dY8G0YkBrksL9dX4SUnexoosXxbm4AegG495vqyvifQOjzt-0i6WhT9yKa71rA/s320/portraits10.jpeg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5577976831750303490" /></a><span style="font-style:italic;">Cuba m'avait ensorcelée. Pedro Juan me donnait des clés pour comprendre comment on peut aimer une ville, La Havane, qui tombe en ruine et s’asphyxie, comment on peut la trouver belle et l’adorer. Son écriture, ses mots, me rendaient encore plus accro. Mais qui est derrière cette plume? Un descendant de Sade? Un cousin tropical de Genêt? Dieu ou diable, saint ou escroc? </span><br /><br /><br />Photos : <a href="http://www.katiadelys.com/">Katia Dé Lys</a>, actrice porno d'origine cubaine<br />et <a href="http://www.pedrojuangutierrez.com/">Pedro Juan Gutiérrez</a> posant sur sa terrasse au moment de la sortie de son livre, pour le cliché qui l'a fait connaître en Allemagne.Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-80159586999834861182011-02-19T10:44:00.014+01:002012-01-22T12:59:11.234+01:00Amours cubaines (2/4) - Playa Guanabo<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBYaFHSqkzVHqefeSPq6eFm6dCrtIROgwK1XOe7sM11FdKhVvDOqJWl9-An2Kh9GVWukwyx8fZ16_C27aNf-Sk2q1tUwmEwMFynVZjSCW7maIfCaD6bUW24fnUWFn-BnowKTy19_bREe4/s1600/Herm%25C3%25A1n+Puig+5.jpeg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 214px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBYaFHSqkzVHqefeSPq6eFm6dCrtIROgwK1XOe7sM11FdKhVvDOqJWl9-An2Kh9GVWukwyx8fZ16_C27aNf-Sk2q1tUwmEwMFynVZjSCW7maIfCaD6bUW24fnUWFn-BnowKTy19_bREe4/s320/Herm%25C3%25A1n+Puig+5.jpeg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5575335699322440498" /></a><br />Allongée sur le sable, je sens sa main glisser sous le lycra. J'écarte mes cuisses, laisse passer ses doigts, ma respiration s'accélère, j'essaie de garder mon calme. J'entrouvre légèrement les yeux. Je vois son dos luisant sous le soleil. J'entends sa voix mais ne prête aucune attention à la conversation engagée avec son ami. Les deux filles qui nous accompagnent sont alanguies et somnolent. Cette plage n’est pas la plus belle ; elle est tranquille. Pas de touristes, pas de flics. Une femme avec son gamin jouent au loin. <br /><br />Les jours ont passé depuis notre <a href="http://blogtendancesm.blogspot.com/2011/02/amours-cubaines-au-piano-bar-de-lhotel.html">première rencontre</a>. J'ai dansé presque tous les soirs dans les bras de cubains, de préférence, noirs ou métisses. J’ai comparé. Certains s’avèrent maladroits ou manquent de style mais ils sont nombreux à danser comme des dieux. Oui, j’aurais pu suivre l’un d’entre eux, magnifique, qui avait tout pour me plaire et n’avait pas hésité à porter ma main vers sa pine dressée, à me serrer contre lui en simulant l’acte sexuel... je n’ai pas changé mes plans et me revoilà à la Havane ayant retrouvé mon « novio » impatient. A Cuba, entraînée par la salsa, mes pulsions de femelle passive se réveillent. Dès mon adolescence, je me suis révoltée contre ce rôle imposé. J’ai exploré des jeux de séduction différents avec les hommes. Avoir un soumis à mes pieds m’a exhalté longtemps, pourtant, je n’ai jamais cessé d’être attirée sexuellement par des hommes machos. Naviguant à travers les pratiques sadomasos, j’ai compris enfin que je pouvais jouer en fonction du moment, du partenaire, de mes envies. Il m’arrive de m’abandonner avec délices aux caprices d’un homme. <br /><br />Mon jeune noir vigoureux me pousse dans les vagues, m’enlace. Image cliché : l’amour dans l’océan. Soyons prudents. Quelques minutes plus tard, nous nous enfonçons dans les dunes sous les cocotiers. Il choisit un tronc d’arbre pour se poser. Il me montre le préservatif caché dans son slip de bain pour me rassurer. L’amour dans les arbres, le bleu de la mer à l’horizon. Je caresse l’engin qu’il m'exhibe, je palpe et lentement m’empale. Je n’en pouvais plus d’attendre, j’en ai tellement rêvé. Notre excitation est à son comble. Après la jouissance il bande encore, je suis toujours moite. Une halte à peine, le temps d’avaler une gorgée de rhum au goulot, retour vers les dunes...<br /><br />(<span style="font-style:italic;">Photo <a href="http://www.hermanpuig.com/">Hermán Puig</a></span>)Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-22481190778592467362011-02-13T08:59:00.011+01:002012-01-22T12:56:12.213+01:00Amours cubaines (1/4) – Au piano bar de l’hôtel Florida<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7k0M19JI5fH6awewUbUacBKt2gqivCsXM2l8h8Fcd5PU2WG8h3abvTOndxsx9cykfzchljidL6ogjIkf2Rv1dmDdoqKwI-AlkN8kBjRzlIhkTfF_6NQXYBo81WTbMXClunGtbg8ldypQ/s1600/salsa-party.jpeg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 267px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7k0M19JI5fH6awewUbUacBKt2gqivCsXM2l8h8Fcd5PU2WG8h3abvTOndxsx9cykfzchljidL6ogjIkf2Rv1dmDdoqKwI-AlkN8kBjRzlIhkTfF_6NQXYBo81WTbMXClunGtbg8ldypQ/s400/salsa-party.jpeg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5573097359045426578" /></a><br />Le noir assis en face de moi me scrute avec ses yeux perçants, dévoreurs. Je garde mon flegme. La soirée commence à peine et nous voilà enlacés sur la piste de danse. Sans préambules il prend ma main qu'il pose allègrement sur son sexe gonflé sous ses vêtements. J'ai l'impression que tout le monde nous regarde. La piste est éclairée afin que les spectateurs assis autour observent l'orchestre et les danseurs de salsa. Cet homme qui avait l'air si discret se transforme en exhibitionniste extravagant. Il sourit en remuant son corps sensuel. Je dépasse mes résistances, je suis ses ondulations, virevolte et me pliant à ses caresses provocantes, je me frotte à son bassin simulant les mouvements de la pénétration sexuelle dans toute sa fureur. La musique m'enivre et profitant de mon abandon, sa langue chatouille mon oreille, ses lèvres lèchent mon cou, mon visage, et s'emparent de ma bouche. L'orchestre a cessé de jouer lorsque j'ouvre les yeux. Nous rejoignons nos amis, l'ambiance est devenue fiévreuse. Une plantureuse négresse aux cheveux touffus trône au milieu de la petite salle alors qu’un homme blanc, apparemment un touriste, à genoux devant elle lui caresse ses souliers. Je ne m’attends guère à un tel spectacle dans un lieu public de la capitale cubaine et personne ne semble étonné comme si la scène était banale. Le garçon me chuchote des mots de désir et échafaude des plans pour poursuivre la soirée quelque part dans un appartement du centre de la Havane, vers le Malecón, Il me demande si son sexe dur me plaît, si j’aurais envie d’en profiter. Il prend mes doigts dans sa bouche et lèche la paume de ma main. Je me laisse faire. Je suis là depuis trois jours. Le lendemain je pars vers Trinidad et il n’est pas question de changer mes plans. Pourtant cette ville m’attire comme un aimant et rien que pour voir l’endroit où il propose de m’emmener, je l’aurais suivit aveuglément. Mais la raison l’emporte, la méfiance, les règles de prudence. Sur le chemin vers la casa où j’habite, il s’arrête tous les dix mètres. La musique tonitruante jaillit de son téléphone portable. Un flic apparaît de temps en temps dans l’obscurité. Le noir a l’habitude. Il sent sa présence et attend qu’il nous dépasse pour me pousser vers un mur. Il m’embrasse, me mordille la peau, me fait mal. Je suce ses tétons pour me venger, me livre à ses baisers et refuse d’explorer l’engin qu’il m’offre avec délectation. Il me demande de l’attendre, de ne pas céder aux avances d’autres hommes. Il joue au macho et moi, à la femelle en chaleur et maso. <br /><br /><span style="font-style:italic;">Cet après-midi-là, dans une rue poussiéreuse aux façades colorées et décrépies, devant la Casa de la musica, ma jeune camarade de voyage aux long cheveux teints avait abordé celui qui était devenu en une soirée, mon "novio" cubain. Je n'avais prêté aucune attention à leur longue conversation animée lorsqu’un policier lui demanda sa carte d’identité. Le noir s’était exécuté sans ciller. Pendant que l’officiel téléphonait pour se renseigner, j’avais essayé de comprendre. Le garçon avait l’air résigné et il ne me donna aucune explication. A partir de ce que j’avais lu dans les guides, j’avais alors imaginé des histoires de business ou de prostitution. Cela ne nous empêcha pas de le retrouver ce soir-là, au rendez-vous qu'il nous avait donné au piano bar de l'hôtel Florida, où il nous attendait avec un ami.</span><br /><br />(Photo trouvée sur Internet)Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-22264096408616234722011-01-29T09:25:00.015+01:002011-03-13T11:34:01.865+01:00Ma soumise livrée à mes amies<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8IZwOtg9K_Z-iLkoDj1bABSfb9Cmi2euWxOrF3Xst0BUl-kVyJgCkDBHk7ToToGYrpXQ73oi2j2ulYiAWU_ClJeC2PeCE4zzRcU67nDIvhDBbhIJo_CckLuuzRGE2g5FJkHEpfulj23s/s1600/marque+jdb.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 150px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi8IZwOtg9K_Z-iLkoDj1bABSfb9Cmi2euWxOrF3Xst0BUl-kVyJgCkDBHk7ToToGYrpXQ73oi2j2ulYiAWU_ClJeC2PeCE4zzRcU67nDIvhDBbhIJo_CckLuuzRGE2g5FJkHEpfulj23s/s200/marque+jdb.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5567528299346117938" /></a><br /><br />Ce soir-là, j’ai décidé de convoquer ma soumise dans l’une de ces «cérémonies de femmes» auxquelles je participe depuis si longtemps. Raffinement du décor, des mets, érotisme sophistiqué au rendez-vous. Je considérais qu’elle était à présent en capacité de se racheter. Je l’avais écarté depuis quelques temps, à cause de ses caprices. <br /><br />Je l’introduis dans l’appartement. Je l’invite à admirer le cadre pendant que je passe mes mains sous sa robe scintillante, moulant ses formes appétissantes, puis, je lui demande de patienter. <br /><br /> «<span style="font-style:italic;">un moment à part, un tableau vivant, un lieu superbe, une musique magnifique...<br />j'entendais vos voix du salon, j'avais peur, peur de vous déplaire, peur de ne pas me plier à vos exigences....c'était très excitant et très angoissant...»<br /></span><br />Mes amies la découvrent avec ravissement. Elles lui imposent des postures, elles l’examinent et je sens leur excitation. Nous introduisons l’homme que nous avions marqué lors de notre <a href="http://blogtendancesm.blogspot.com/2010/10/brulures-damour.html">précédente cérémonie</a>. A plusieurs endroits de son buste, sa peau porte les initiales de sa « souveraine ». Nous commentons notre œuvre et nous partageons la satisfaction de la maîtresse de cérémonies heureuse de la docilité parfaite de son esclave. <br /><br />"... <span style="font-style:italic;">effrayée par les marques sur le corps du valet , effrayée de son obéissance, aucune compassion, que du dégoût et puis moi, moi nue au milieu d'un salon glissant entre vos mains sur le sofa, je voulais devenir toute légère, et il me semblait glisser sur une vague</span>…"<br /><br /><br />Le moment arrive où elle est fouettée par le valet sous nos ordres. Elle reçoit quelques coups, elle sursaute, Ce n’est que le début de la séance. Je l’enlace, j’aime lécher sa peau, fouiller son sexe, l’embrasser dans le cou, la posséder alors qu’elle se tord sous la douleur. J’incite l’homme à la fustiger de plus en plus fort. Il me faut ses gémissements, ses cris.<br /><br />« <span style="font-style:italic;">Vous disposiez de moi et pourtant à aucun moment je ne me suis considérée comme une soumise, comme une esclave....L'esclave c'est l'autre, celui qui dit pitié, et la minute d'après je m'entends le dire et je m'en délecte.</span>.. »<br /><br />Lorsque l’assistante apporte le sceau, le lui montre, elle ne bronche pas. Je m’étonne et me réjouis. Je me demande ce qu’elle pense à ce moment-là. Serait-elle prête à être marquée ? <br /><br /> « …<span style="font-style:italic;">même sentiment quand vous avez approché le fer de mes seins, j'ai tremblé un moment et c'était délicieux ; quand JDB a susurré des phrases terribles à mon oreille sur la manière qu'elle aurait à m'utiliser pour ses plaisirs...une grande peur et un vrai trouble ...cette ambivalence m'a traversée toute la soirée... »<br /> </span><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtBflIPJ9Z-hJpsyV5FxVCp0b-DykglRtZaaO_O-eEPBnLK3dATlsynf68AjYEtITnxmmiyij-EeFWA9cQB6YyXDPw_bARlKfYOtuWwDxOu41nOr6DCeBAPF1vmAcp0sfmeAxcea5hV_g/s1600/C+sur+le+fauteuil.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 239px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtBflIPJ9Z-hJpsyV5FxVCp0b-DykglRtZaaO_O-eEPBnLK3dATlsynf68AjYEtITnxmmiyij-EeFWA9cQB6YyXDPw_bARlKfYOtuWwDxOu41nOr6DCeBAPF1vmAcp0sfmeAxcea5hV_g/s320/C+sur+le+fauteuil.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5567525871832303202" /></a><br /><br />Cette fois-ci la marque sera éphémère. Le sceau imprègne les initiales sur la peau de ma soumise. Une trace fugace de rouge à lèvres ne dure que le temps d’une soirée. De loin j’observe cette femme que j’aime livrée aux mains , aux lèvres de mes amies. Je la trouve belle, séduisante, sa froideur est trompeuse, sa passivité, un leurre. <br /><br />« <span style="font-style:italic;">On me laisse jouer un peu avec les seins de l'Inconnue : très belle taille, jolie femme assurément...je ne sais pas ce que j'ai le droit de faire, mais j'ai envie de la mordre, de la martyriser. Ses têtons sont longs, je me demande s'il faut être douce ou dure avec eux...Au fond ça finit par être la même chose… <br /><br />tu m'enlaces sur le fauteuil, j'ai les fesses en feu, je gémis et c'est bon d'être dans tes bras après avoir été éprouvée de la sorte».</span><br /><br />(Photos de ma soumise par Ysé)Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-90117248171283147252011-01-22T09:54:00.004+01:002011-01-22T10:02:06.900+01:00"Soumission"<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifRbIntIWY4W8bkB8HGOsQVCiRdsUYyuGDZAKuffssECatmriplen_XIMHquHBPCz1wuBsVfwGgkTugsm50TstwfNYTmVNrK0_OKsobXaTUmZFtpdfqMGf46DuQZh1_sXXB7pUEBVW8D8/s1600/les_copines.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifRbIntIWY4W8bkB8HGOsQVCiRdsUYyuGDZAKuffssECatmriplen_XIMHquHBPCz1wuBsVfwGgkTugsm50TstwfNYTmVNrK0_OKsobXaTUmZFtpdfqMGf46DuQZh1_sXXB7pUEBVW8D8/s400/les_copines.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5564931713618085090" /></a><br /><br /><br />"<span style="font-style:italic;">Ma chère Mona, <br /><br />tu as intitulé ton dernier billet « Obéissance ». En ce qui me concerne, c’est plutôt « Soumission » qui conviendrait pour qualifier le week-end dernier. Mon amie Marion a profité en effet d’une absence de mon époux pour venir me voir. Après le dîner, alors que la soirée s’annonçait tendre, ce fut le contraire qui arriva. <br /><br />Nous étions déjà enlacées sur le canapé, nos lèvres et nos langues s’affrontant en un ballet prometteur, quand elle me dit à l’oreille qu’elle était fort mécontente de moi et qu’elle allait me punir en conséquence. La raison ? Ne pas avoir donné de nouvelles depuis quatre mois. Enlève ton chemisier et ton soutien-gorge et mets tes mains dans le dos me dit-elle brusquement en repoussant ma bouche. J’obtempérai, d’un coup mouillée à l’idée de ce qui m’attendait. Marion fit glisser prestement mes jeans et ma culotte et je me retrouvai nue devant mon amie.<br /><br />La première surprise vint de la façon dont elle m’attacha. Elle sortit de son sac à main deux paires de toutes petites menottes, de celles qu’on utilise pour maintenir les doigts. Elle m’attacha les pouces dans le dos avec l’une, les gros orteils des pieds avec l’autre. Ainsi liée, l’impression que l’on ressent est étrange mais terriblement excitante. On peut bouger le corps, se tortiller dans tous les sens mais il est impossible de se libérer : on est offerte sans défense à la convoitise de son bourreau.<br /><br />Marion ne manqua pas d’imagination ce soir là : morsure des tétons, bouche obstruée par un bâillon en ruban adhésif, danse prolongée de la ceinture sur mes cuisses, étouffement sous ses fesses enfin. Elle jouit plusieurs fois, moi aucune car elle me laissa liée toute la nuit sans me branler ni me laisser le faire !<br /><br />Bonne nuit Mona, je t’embrasse,<br /><br />S."<br /></span><br />Photo <a href="http://jonathanabbou.free.fr/">Jonathan Abbou</a>Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-13427411884719764832011-01-02T10:42:00.016+01:002011-01-02T12:33:28.982+01:00Obéissance<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbvjbxv98A1I102tIQHuHQZxfwsZ9DtfI7AAsYAtg5ZPcYU9CuYqsAVGuu9aXUYx9sJECIcwYTPBMuQyH8tkfqIEIwmZjHm-U_1Q54w0DOAT08aTajI-dMWXXl1ProwBt4FZRWD_cMnhY/s1600/57416483.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 290px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbvjbxv98A1I102tIQHuHQZxfwsZ9DtfI7AAsYAtg5ZPcYU9CuYqsAVGuu9aXUYx9sJECIcwYTPBMuQyH8tkfqIEIwmZjHm-U_1Q54w0DOAT08aTajI-dMWXXl1ProwBt4FZRWD_cMnhY/s400/57416483.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5557526784287928738" /></a><br /><br />Je me suis éclipsée un moment à la salle de bains. Soudain la porte s’ouvre et il apparaît. Je n’ai guère le temps de me relever, de remonter mon slip, sa verge est déjà dans ma bouche. Je sens le gland mou et frémissant entre mes lèvres. Je m’applique. Loin dans mes souvenirs, je retrouve des images de sexes masculins gonflés apprivoisés avec sensualité et amour. Je ne suis pas très sûre de moi dans cette position mais de constater le plaisir de l’homme qui s’abandonne à mes jeux de langue, je cesse de réfléchir. Mes mains attrapent ses cuisses, j’attire ses fesses vers moi et englouti au plus loin possible sa pine grossie peu à peu. Je ne me reconnais pas et pourtant, ayant décidé de me soumettre à ses exigences, j’obéis et m’oublie.<br /> <br />Debout, assis, allongé, il attire ma tête vers son entre-jambes. J’y prends goût. Le temps s’allonge. Je lape, lèche, suce avec gourmandise. Je ne contrôle plus ma bouche. Elle se fond et fusionne à l'engin qui durcit. Je me glisse dans cette sensation pure et humide de ma salive mêlée aux jus du sexe. C’est le moment où je me perd dans la transe. J’entends les mots, la respiration de l’homme au bord de sa jouissance. Dans mon étonnement et ma surprise de provoquer ces délires, je me détache de moi-même. Je me noie dans son extase, mes gémissements excitent ses râles. Je tremble de sentir la mousse gluante surgir sur mon visage. <br /><br />Satisfait de ma docilité, repu, indifférent, il n’a même plus l’idée de m’embrasser ou de me caresser. Et, happée par un fantasme d’obéissance - entendre sa voix, deviner son attente, me livrer à son caprice - je reste inondée, troublée et frustrée. <br /><br />(<span style="font-style:italic;">illustration de <a href="http://rajah.canalblog.com">RAJAH</a><span style="font-style:italic;"></span></span>)Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-91648028495287927972011-01-01T17:36:00.004+01:002011-01-01T19:04:21.893+01:00A lot of LOVE pour 2011<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjroVnwHvwVsV-Bx01j5g9h1W-mQ9x9rcUZrvjC1G9l9z1Zg9dhtFfG6-z-YeMITf7UqGuj614XMMMASeKHROoM-qvyrrc3hwZgRtUzs3QzkeiEv00rDQD5GRP038r1Isxq7uuYBwbCp88/s1600/femdom01.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 333px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjroVnwHvwVsV-Bx01j5g9h1W-mQ9x9rcUZrvjC1G9l9z1Zg9dhtFfG6-z-YeMITf7UqGuj614XMMMASeKHROoM-qvyrrc3hwZgRtUzs3QzkeiEv00rDQD5GRP038r1Isxq7uuYBwbCp88/s400/femdom01.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5557257961228508354" /></a><br /><br /><span style="font-style:italic;"><span style="font-weight:bold;">Après quelques semaines d'évanescence, <br />je reviens vous souhaiter <br />mes meilleurs voeux de bonheur pour la nouvelle année.<br />A bientôt...</span> </span><br /><br /><br /><br />(<span style="font-style:italic;">l'illustration est de Calice, et d'autres images à découvrir sur son <a href="http://www.larouste-spanking.com/">site</a></span>)Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-48342588494320232142010-10-26T21:22:00.006+02:002011-01-07T09:18:27.232+01:00[corps, être, essence] Genre. La femme n'existe pas? Une expo de *James<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidDipW5U1MMtuWker6T2pODy4YkyDCQ_16mdnscLto0oEoxFBS1mglSBZ9w_qydjys20Q7MQYP5HCrFxFzwKdLOPoyNBKq1dXe6eKKzOYVjDL7eedjmtROlzW7LHKxuMq3UlMJR28aPZc/s1600/affiche_meufelles-james+copie.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 254px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidDipW5U1MMtuWker6T2pODy4YkyDCQ_16mdnscLto0oEoxFBS1mglSBZ9w_qydjys20Q7MQYP5HCrFxFzwKdLOPoyNBKq1dXe6eKKzOYVjDL7eedjmtROlzW7LHKxuMq3UlMJR28aPZc/s400/affiche_meufelles-james+copie.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5532439569898932690" /></a><br />Dans le cadre du F.O.U d'automne et du FESTIVAL MEUF'ELLES<br />*JAMES expose :[corps, être, essence] Genre. La femme n'existe pas?<br /><br />Du 29 octobre au 14 novembre 2010<br /><br />*<span style="font-style:italic;">James présente l'être comme indéfini. <br />Corps asexué, être polymorphe. Être ambigu. <br />Masculin-féminin se confond et se renverse. <br />Parce que le sexe ne détermine pas ni ne pré-détermine ce qu' il / elle est.<br /></span><br /><br /><span style="font-weight:bold;">Le Carrosse </span> <br />14-16 rue du Capitaine Marchal 75020 Paris <br />M° Porte de Bagnolet sortie Place Edith Piaf.<br /><br /><a href="http://www.lamaisonbrulee.fr/">Programme détaillé du festival Meuf'elles</a> <br /><a href="http://festivalfou.blogspot.com/">Le F.O.U. - 6e édition </a><br /><a href="http://james.vision.free.fr/">* James' Vision</a><br /><a href="http://www.myspace.com/jamesvision#ixzz13DNHTA40">Read more...</a><br /><br />Le <a href="http://www.jamesvision.org/journal//">blog</a> de *JAMESUnknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-56364292140943033032010-10-09T09:14:00.018+02:002011-03-13T11:31:21.664+01:00Brûlures d'amour<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRS3d_c8wUwvdh96qdYzPS5I6OtrlNxKfHrPPja509ehzLP4yEc0kI9Cgq569XtbrkH-15xTCR1aARswtB9PQZGPRje7rF3QkQRfr8rJiXU20pngrtHwZSPlk-nZyy7M3KEN0E7sPc2xU/s1600/CC+anniv+Jeanne.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 266px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRS3d_c8wUwvdh96qdYzPS5I6OtrlNxKfHrPPja509ehzLP4yEc0kI9Cgq569XtbrkH-15xTCR1aARswtB9PQZGPRje7rF3QkQRfr8rJiXU20pngrtHwZSPlk-nZyy7M3KEN0E7sPc2xU/s400/CC+anniv+Jeanne.JPG" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5525943215808213026" /></a><br /><br />Par les fenêtres du salon où je suis assise, j’entrevois les arbres touffus du jardin du Palais Royal. La nuit est tombée et mon amie, la petite dame au chignon, se décide à annoncer le programme. Je ne m’attendais guère à l’intermède érotique dont elle nous parle. Avec précipitation, nous avions organisé cette petite soirée pour son anniversaire en prévoyant un dessert alléchant, toute idée de scénario ayant été écartée. J’écoute à peine, mon esprit est ailleurs… soudain, les interrogations fusent, mes quatre autres amies s’excitent. Je comprends enfin, je devine. Elle a convoqué celui qu’elle appelle Vincent dans ses écrits. Mes regards complices croisent ceux de ma jumelle assise à côté de moi sur le canapé. La nostalgie nous submerge. Comment est-il possible qu’après tant d’années, je me retrouve dans un appartement bourgeois, similaire à celui de la rue de Marignan, pour vivre un nouvel épisode de la soumission de cet homme ? Pendant qu’elle raconte, qu’elle explique, les images surgissent de ma mémoire. Bien sûr je me souviens… mes cheveux balayant son corps, les caresses, les coups, les battements de mon cœur au moment où se saisissant du sceau, elle a tracé sa marque. Tout cela a été écrit par le menu détail. <br /><br /><span style="font-style:italic;">Je relis ces pages du Petit carnet perdu « L’amour existe là aussi, dans ces relations apparemment dures, cruelles ! Il y est même quelquefois, au sens propre, si enflammé qu’il peut désirer se voir matérialisé par une brûlure, sous la forme, par exemple, des initiales de la femme aimée incrustées dans la chair en lettres de feu.». <br /><br />Oui, maîtresses et esclaves nous sommes exaltés par cette idée mystifiée de l’amour, parenthèse fantasmée… <span style="font-style:italic;"></span></span><br /><br />Après l’apéritif au champagne, nous voilà réunies comme à l’accoutumée, autour de la table décorée en bleu. Nous nous régalons, les conversations à bâtons rompus explosent. Finissant le dernier plat, je sens l’impatience de mon amie assise à ma droite. Il est l’heure de préparer l’intermède érotique. Le dessert est prévu pour la troisième partie de la soirée. Nous revenons au salon. Chacune d’entre nous, sauf la maîtresse de cérémonie, se couvre le visage de voile bordeau et choisit sa place. A la sonnerie de la porte, le silence s’impose. L’homme est introduit. A genoux devant nous, revêtu d’un costume-cravate, il entame la lecture d’une première lettre. Nous sommes concentrées, attentives. <br /><br /><span style="font-style:italic;">Quel est cet amour évoqué par mon amie dans son livre ? Quel est cet amour exprimé dans la soumission de Vincent à sa maîtresse ? Je relis ses pages «Le cul, étranger aux préoccupations métaphysiques, est simple et rieur. Le sacré à la recherche de la transcendance qui se dérobe, n’est ni simple ni rieur : d’un côté la kermesse, de l’autre la messe.»</span><br /><br />Après la lecture d’une deuxième lettre, l’homme agenouillé reçoit l’ordre de retirer sa chemise. L’assistante se place à côté de lui une bougie à la main. La maîtresse de cérémonie tend le sceau vers la flamme, se tourne vers son sujet pour imprégner ses initiales. Puis, selon le rituel convenu, chacune de nous, l’une après l’autre, effectue le même geste à un endroit différent du corps offert. J’observe les sursauts, les contorsions de cet homme qui, dans la douceur de la nuit se livre à sa douleur. Sa maîtresse lui annonce des châtiments à venir comme un cadeau. Et, pendant que j’admire sa ferveur et que l’émotion m’envahit, mes pensées s’égarent vers l’amant que j’attends, celui auquel j’ai choisi de me soumettre.<br /><br /><span style="font-style:italic;">Ce théâtre est beau. Mon amie possède l’art de nous entraîner dans un monde parallèle où tout semble possible. Pourtant, l’amour qu’elle évoque me paraît irréel, désincarné. Il y a une dimension occultée : la passion charnelle, la douleur du déchirement qui se mêle à l’extase, ce vertige qui vous surprend et vous inonde au moment de la fusion des corps et lors de la jouissance du «cul». </span><br /><br />Pendant que la maîtresse de cérémonie et son assistante se sont retirées avec l’esclave qui s’apprête à partir, nous préparons le dessert pour son anniversaire. Un petit quart d’heure plus tard, je vais la chercher. Elle pénètre dans le salon. A ce moment-là nous sommes toutes hypnotisées par son regard de petite fille fascinée par le tableau qu’elle découvre. Ce n’est pas la première fois qu’elle voit une femme allongée nue, le corps garni de gourmandises. Et pourtant, elle est émerveillée. Dès qu’elle approche sa bouche des petits gâteaux éparpillés sur la peau de notre blonde endormie, nous nous précipitons pour lécher, croquer, mêler nos langues et nos lèvres à la crème, au chocolat, et pour nous assouvir de baisers et de caresses.<br /><br /><span style="font-style:italic;">Je finis ma lecture : «Alors j’effleure la brûlure de ma bouche, je lèche les traces de mon baiser ardent . Alors vous embrassez le creux de la main qui vous a marqué ; alors vous me dites votre reconnaissance émerveillée ; vous me dites que c’est le plus beau jour de votre vie, celui de votre renaissance ; vous me dites que vous m’aimez ; vous avez à ce moment la dévotion sensuelle d’un mystique pour son dieu.»<br /></span><br /><span style="font-style:italic;">La magie du théâtre est peut-être de nous permettre de vivre l'impossible et de nous consoler par le rêve... A présent je le sais : mon amant ne viendra plus.<br /></span><br /><br />(Merci Ysé pour la photo du "dessert") !)Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-1793052457386850442010-09-05T12:54:00.003+02:002010-09-05T13:58:23.823+02:00De la sensualité SM<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoecZC0GjsJMSfHdKIHYYQDtc23zvjnVnJC_KBcqZXXtJwvVoJ-WONEuSCzfNaoTDNNW2VuoR-due0jQ9-A4_9QWozXtuqbZzADfTqla7LL2K2Nij_gKWVFC6Fm37QW7c5Mlm092krjK8/s1600/Anatomie+Man+Ray"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 287px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoecZC0GjsJMSfHdKIHYYQDtc23zvjnVnJC_KBcqZXXtJwvVoJ-WONEuSCzfNaoTDNNW2VuoR-due0jQ9-A4_9QWozXtuqbZzADfTqla7LL2K2Nij_gKWVFC6Fm37QW7c5Mlm092krjK8/s320/Anatomie+Man+Ray" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5513391168171537746" /></a><br />Mon amie me raconte ses aventures de l’été. Nous passons la soirée à parler et, le lendemain matin encore, nous échangeons nos confidences. Avant de se coucher, elle m’a montré son premier piercing au bout de son mamelon gauche. J’ai effleuré de mes lèvres le bourgeon rose orné d’un anneau argenté. Ses seins sont opulents, déployés, je la sens fière et heureuse. Femme masculine, femme lesbienne, femme drag king, femme dévoilant sa féminité. Elle est toutes ces figures à la fois. A l’âge fatidique où le corps se transforme et s’assèche, elle se découvre des moiteurs d’adolescente. L’épanouissement curieux, l’avidité rebelle, le désir multiplié par les sens en émoi. Ses rencontres sont diverses : hommes, femmes, et le trans qu’elle préfère - un homme biologique transformé par son propre choix en femme lesbienne - De cette proximité se révèle le désir de féminité de mon amie. Elle fréquente à présent les instituts de beauté, elle grimpe sur des talons et affine sa taille. <br /><br />J’écoute son récit avec fascination et elle m’explique comment la pratique sm change ses relations. Elle décide par un mot, une intonation, un geste précis et autoritaire. Elle perfectionne le maniement du martinet et les nœuds des cordes. Elle filme les fesses striées de l’esclave et imagine une œuvre d’art tirée de ses mises en scène. De cette nouvelle sensualité, elle établit de nouvelles règles dont l’idée de couple est exclue. Elle dit qu’à travers les jeux sm nous explorons des facettes de nous-mêmes encore inconnues. J’acquiesce, je comprends, je confirme.<br /><br />Lorsqu’elle s’en va je reste songeuse. Je me crois souvent blasée de ces histoires de soumis/e et de maître/sse. Je m’ennuie dans les soirées sm et je fuis les rôles attendus. Pourtant à l’écouter je me suis émue. N’aurais-je pas été hantée, épuisée par des frasques trop proches, je me serais noyée dans sa poitrine généreuse… <br /><br /><span style="font-style:italic;">Comment mettre entre parenthèses la représentation et revenir à la question fondamentale : celle de la transgression, de l’impossible, de... l’érotisme ?<br /></span><br /><br />(photo de Man Ray)Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-51471233309608172572010-06-27T22:41:00.013+02:002011-01-22T12:38:06.654+01:00Des féministes repensent le porno<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIcEiUEIssW782iVy7UXy9mByLp9hQcLtpVE-j7lLXaAb2Tr8aJDNgQy_bBSPnK-IUahgy2sq52cO6koEmq8sSPz6gKP8-RkwrQHnWFgqrgbZCClSQQwaYC88n27LjQ3NHnynfWpKemUw/s1600/dirtydiaries-phonefuck.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 300px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIcEiUEIssW782iVy7UXy9mByLp9hQcLtpVE-j7lLXaAb2Tr8aJDNgQy_bBSPnK-IUahgy2sq52cO6koEmq8sSPz6gKP8-RkwrQHnWFgqrgbZCClSQQwaYC88n27LjQ3NHnynfWpKemUw/s400/dirtydiaries-phonefuck.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487556742894741042" /></a><br /><br />Dans le foisonnement des événements artistiques et culturels de ce printemps parisien, le titre d’une table ronde a particulièrement attiré mon attention : « Je suis féministe, je fais du porno, pourquoi pas vous ? ». Cette rencontre avait lieu le 14 juin dernier, dans le cadre d’une journée d’étude organisée par Marie-Hélène Bourcier en marge de la deuxième édition du <a href="http://parispornfilmfest.com/">Paris Porn Festival</a>. Ce débat réunissait : Sophie Bramly (<a href="http://www.secondsexe.com/magazine/">SecondSex.com</a>, X-Femmes), Caroline Loeb (réalisatrice française), Mia Engberg (réalisatrice suédoise), Judy Minx (actrice, éducatrice sexuelle, performeuse), Maria Llopis (réalisatrice, écrivain de langue espagnole, fondatrice du collectif Girls who like porno) et trois représentantes du collectif lillois Urban Porn (performances et vidéo).<br /> <br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6uWd2-sN613rswq1p4MCDeCNP4WAp-aplfUZ6MDu-d1SqYzawnKINIDhH7ZnSiLmcZXnmhgzVs3zqncyEmL-1Xfzl0P30EDabc0Aga9fM99586zGWmfY5YT0VoIfyBcZE1L-A4aB1KcM/s1600/DIRTY_DIARIES_PIC_25.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 132px; height: 99px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6uWd2-sN613rswq1p4MCDeCNP4WAp-aplfUZ6MDu-d1SqYzawnKINIDhH7ZnSiLmcZXnmhgzVs3zqncyEmL-1Xfzl0P30EDabc0Aga9fM99586zGWmfY5YT0VoIfyBcZE1L-A4aB1KcM/s400/DIRTY_DIARIES_PIC_25.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487558623702088738" /></a>Plusieurs générations étaient représentées et différentes conceptions du porno se sont exprimées. Mia Engberg a réalisé <a href="http://www.dirtydiaries.se/">Dirty Diaries</a>, présenté en avant-première en France à l’ouverture du festival. Ce film est composé de douze courts-métrages réalisés avec des téléphones portables par des femmes dont c’était la première expérience de tournage porno. Elle se positionne contre le concept de la différence sexuelle homme/femme, ne croit pas en une expression spécialement « féminine ». L’objectif de son film est de proposer des représentations diversifiées de la sexualité, le porno étant d’après elle, une forme d’art. <br /><br />Sophie Bramly productrice avec Canal + en 2008 de X-Femmes, considère que « la question économique étant réglée pour les femmes » (difficile de partager ce constat !) il s’agit à présent de s’intéresser à leur sexualité qui n’est pas si libérée. Pour son site <a href="http://www.secondsexe.com/">Second sexe</a>, face aux milliers de films pornos existants réalisés par des hommes, elle en recence environ 400 réalisés par des femmes de par le monde. Quant à son choix d’artistes (Arielle Dombasle, Lola Doillon, Laetitia Masson, entre autres), elle assume parfaitement le fait de s’adresser à un public de bourgeoises. <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj93GD-0vIJ8tAHR7mZILMYq1-4MURKkrrgD0qeHvvZnLQtexf3aUBtJFZChGl9XDJ6VQ3S58pJR5-GLC7fWmnBIyB6VDYtOoEx5oc6xO_C-NSWyvvJRM4_pVPsvAh4xGEahTLMy4fHksA/s1600/DIRTY_DIARIES_PIC_33.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 135px; height: 102px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj93GD-0vIJ8tAHR7mZILMYq1-4MURKkrrgD0qeHvvZnLQtexf3aUBtJFZChGl9XDJ6VQ3S58pJR5-GLC7fWmnBIyB6VDYtOoEx5oc6xO_C-NSWyvvJRM4_pVPsvAh4xGEahTLMy4fHksA/s400/DIRTY_DIARIES_PIC_33.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487558882259162818" /></a><br /><br /><br /><a href="http://www.myspace.com/oohgirlsjustwannahavefun">Judy Minx</a> 21 ans, actrice porno depuis sa majorité, affirme que le porno hétéro pour lequel elle travaille est plus diversifié qu’on ne le croit. Militante dans des groupes féministes, elle ne pense pas qu’il existe des fantasmes « féminins » ou un désir féminin qui aurait besoin de plus de douceur. Un « meilleur porno » serait d’après elle, un porno plus diversifié. Caroline Loeb a parlé de « film porno pudique » réalisé avec « classe et retenue » à propos du court métrage qu’elle a réalisé dans la série de X – Femmes. <br /><br />Quant à <a href="http://www.mariallopis.com/">Maria Llopis</a>, elle s’intéresse à la pratique du « sexe hard » à Barcelone et au lien entre le porno et la prostitution. Enfin, le collectif Urban Porn, réalise des performances artistico pornographiques dans des lieux publics. Ses représentantes revendiquent une certaine prise de pouvoir par les gouines. Elles critiquent l’injonction qui est faite aux femmes de rentrer dans des catégories, notamment en se réappropriant les codes du porno. <br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtN6JJZsqtRfJQUDLyq6UH-1IOAtmlJYdCPxpB1_RT9RMyAGAaLy0ywMznTuB5gbz_MvAvMWG26qOIauPVkY1ky2gd_vJqJfSGW-ZX5vJMg_8Qvts8O8nak00gRmtE5G8M7dLQ3B40Id8/s1600/dirty-diaries.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 178px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtN6JJZsqtRfJQUDLyq6UH-1IOAtmlJYdCPxpB1_RT9RMyAGAaLy0ywMznTuB5gbz_MvAvMWG26qOIauPVkY1ky2gd_vJqJfSGW-ZX5vJMg_8Qvts8O8nak00gRmtE5G8M7dLQ3B40Id8/s400/dirty-diaries.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5487556507810599170" /></a><br /><br />Persuadée que le porno est une industrie de mecs, produite pour un public d’hommes (hétéros ou homos), j’ai trouvé cette conversation réjouissante. Je m’intéresse au fait que des femmes tentent des expériences dans ce domaine. J’ai apprécié <a href="http://www.dirtydiaries-lefilm.com/Dirty_Diaries.html">Dirty Diaries</a> pour son côté expérimental, son humour, les messages qui parviennent au spectateur à travers des images quelquefois surprenantes et des situations inattendues. On voit des scènes d’exhib, de masturbation, de pénétration, des gros plans de sexes de femmes ou d’hommes, du SM (un court métrage s’intitule « Autorité »). On y trouve tous les ingrédients d’un film de cul… sans qu’il en soit vraiment ! En salles à partir du 30 juin, interdit au moins de 18 ans.Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-74073700813747706142010-06-02T06:37:00.006+02:002010-06-02T07:29:12.858+02:00SCUM / PERFORMANCE de Catherine CorringerDans le cadre du festival "<a href="http://www.cotecourt.org/selection/categorie/108-performances-lectures-work-in-progress.html">Côté court</a>", voici une occasion de découvrir la dernière performance de <a href="http://www.catcor.net/">Catherine Corringer</a> et de voir ou revoir ses films <br /><br /><span style="font-weight:bold;">SCUM / PERFORMANCE de Catherine Corringer<br /><span style="font-weight:bold;">Suivie de la projection de Smooth - 23 min</span><br /><br />Mercredi 16 Juin à 21h00, Ciné 104 <br /></span><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSgFMmF72X7q6VEGOY9luJOFt8waOWtqs0B2FfXY8-4GDFvGuvvcOJbQ3mqEKVAz7St8yxJs3pSDlJR7wWIP2B6kciUoFZaRJ2MvXedavoLJeduWRSsfxaqRTexZE4PpkHn0ZGZJraLoU/s1600/CATCOR-festfilmcourt-1-1.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSgFMmF72X7q6VEGOY9luJOFt8waOWtqs0B2FfXY8-4GDFvGuvvcOJbQ3mqEKVAz7St8yxJs3pSDlJR7wWIP2B6kciUoFZaRJ2MvXedavoLJeduWRSsfxaqRTexZE4PpkHn0ZGZJraLoU/s400/CATCOR-festfilmcourt-1-1.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5478031721931768578" /></a><br /><br />D’après l’œuvre et avec le texte de VALERIE SOLANAS : SCUM MANIFESTO (1967)<br />« <span style="font-style:italic;">Cette performance physique et mentale qui nous laisse muets, sidérés, est une sorte de culte rendu à un texte culte, mais où rien n’est sacré.<br />Ce texte, c’est le Scum Manifesto de Valerie Solanas. Écrit en 1967 dans la rage, il est dit, par Catherine, d’une voix de Jedi inhumaine ou post humaine. Les mots sortent, non pas de sa bouche peinte, mais du corps d’un ordinateur, prolongement ou partie externe d’elle-même, dans un débit rapide, mécanique, haché de rires fous, ce qui nous change, heureusement, des lectures pompeuses traditionnelles (il y en a eu pas mal).<br />Valerie Solanas annonce la fin de l’homme, du mâle d’abord, bien sûr, genre particulièrement grotesque et auto-destructeur, et de la femme, ensuite, dont l’existence est aussi inutile et injustifiée.<br />Son manifeste est une manifestation d’impatience devant la lenteur du processus. Il est donc naturellement accompagné d’un ensemble de conseils pratiques pour le faire advenir au plus vite. Crimes, grève générale, et, ce qui est complètement nouveau et terriblement actuel, appel à la transformation biologique de l’espèce.<br />Valerie Solanas écrit à coups de marteau, comme une « Nietzsche Girl », dit Avital Ronell dans une préface extraordinairement brillante à la réédition du texte en 2004. J’aurais dit plutôt comme une « Nietzsche Butch » pas « girly » du tout, dont l’énorme moustache serait un postiche (ce qu’elle était peut-être)." </span><br />Ruwen Ogien, extrait des Carnets Côté court, 2010<br /><br /><span style="font-weight:bold;">et, <br /><br />Vendredi 11 Juin à 21h00, Ciné 104 - (Interdit aux moins de 18 ans)</span><br /><br /><span style="font-weight:bold;">Les Trois Catherine<br />En présence de Catherine Corringer, Catherine Millet et Catherine Robbe-Grillet., projection de : </span><br /><br /> 1. In Between / Catherine Corringer - 26 min<br /> 2. Day's Night / Catherine Corringer - 20 min<br /> 3. This is the Girl / Catherine Corringer - 16 min<br /><br />Conversation entre Catherine Corringer, Catherine Millet et Catherine Robbe-Grillet<br /><br />Lecture par Catherine Corringer d’un extrait de « Jour de souffrance » de Catherine Millet<br /><br />Projection des Contes immoraux, Erzsébet Báthory, Walerian Borowczyk, (France, 1974), 34’<br /><br />Lecture par Catherine Corringer d’un extrait de « Cérémonie de femme » de Catherine Robbe-Grillet<br /><br /><br /><br /><span style="font-weight:bold;">Festival Côté Court<br />104, Av Jean Lolive<br />93500 Pantin<br />Tél : 01 48 91 24 91<br /><br />Métro : Église de Pantin (ligne 5)<br />RER E: Gare de Pantin<br />Bus : Porte de Pantin (bus 75, PC2 et PC3)<br />Vélib' : Station n° 35009</span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-82568322824296680892010-05-30T11:44:00.015+02:002010-07-01T20:31:32.262+02:00Marie L. masochiste abstinente<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4_cDf6lfs9wuKhcmG8pWQ6sEjNa5ygAspBp47t4wWU2o9LntxSBWw29shHSrlImbVqjtaCl9vA7fDVzacGzSEQVDU3wyucmGQJexvYU4ec8Q1bwop5hGL1xmmPkpzHX36tZN7tbs0Aac/s1600/photo+5.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4_cDf6lfs9wuKhcmG8pWQ6sEjNa5ygAspBp47t4wWU2o9LntxSBWw29shHSrlImbVqjtaCl9vA7fDVzacGzSEQVDU3wyucmGQJexvYU4ec8Q1bwop5hGL1xmmPkpzHX36tZN7tbs0Aac/s400/photo+5.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5476999153359611026" /></a><br />« <span style="font-style:italic;">J’ai obéi. J’ai obéi pour m’enivrer de dégoût , comme quand je pompe le sang au creux des bras, que la tête tourne</span>.» (Noli me tangere)<br /><br />Dans ces années quatre-vingt dix après les annonces Chéries de Libération et avant l’explosion des chats Internet, une génération a pratiqué les rencontres par Minitel et j’en faisais partie. C’est à cette époque que, par un ami commun, j’ai entendu parler de Sophie/ Marie L. masochiste d’une vingtaine d’années. Par ce moyen elle recherchait plutôt des hommes. Nous avons failli faire connaissance pour un « jeu » qui ne s’est jamais produit. Quelques temps plus tard, les livres publiés par cette jeune femme ont fait écho dans le petit monde sm de l’époque. Confessée, publié aux éditions Climat en 1996 (réédité à La Musardine pour l’édition de poche en 2000) et Petite mort (éditions Blanche - 1998), ses premières oeuvres, ont provoqué en moi une sorte de rejet assez fort. Je lâchais l’ouvrage au bout de quelques pages sans savoir ce qui me dérangeait tant dans cette lecture. <br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiI71YIh9eXxgZ_5qD5lQ_HBC2SxzUKPfoOaXCUNfnfW-FP3Co-rIvjX8IQNRx6e_RX10wf7gajAiHBbefCFeQbe_FRTdCCYZJZ2U7rEWaNgxzxBicMJN3_SGwByoF6M3Kqr_0pJ8A58-4/s1600/photo+2.jpg"><img style="float:right; margin:0 0 10px 10px;cursor:pointer; cursor:hand;width: 118px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiI71YIh9eXxgZ_5qD5lQ_HBC2SxzUKPfoOaXCUNfnfW-FP3Co-rIvjX8IQNRx6e_RX10wf7gajAiHBbefCFeQbe_FRTdCCYZJZ2U7rEWaNgxzxBicMJN3_SGwByoF6M3Kqr_0pJ8A58-4/s200/photo+2.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5477001129318266642" /></a><br />Par la suite, au moment où j’écrivais Tendance SM, je me replongeai dans ces livres. En prenant du recul, je découvrais une auteure qui avait su, au fond, en racontant des épisodes de sa vie, exprimer essentiellement sa souffrance d’une manière brute et directe. Ayant dépassé mes résistances, j’étais hypnotisée par une écriture limpide, dénuée de fioritures. Son masochisme m’apparut comme un symptôme de sa recherche identitaire, de son besoin désespéré d’amour et souvent de son mal être. Je compris alors que cette expression du masochisme narcissique et presque mortifère, me dérangeait car elle perturbait ma recherche érotique. Quand j’étais attirée par l’aspect théâtral des jeux SM, par l’esthétique et les mises en scènes sensuelles, <a href="http://www.myspace.com/sophiemariel">Marie L</a>. racontait la banalité des rencontres et les espérances d’amour déçues, l’échange triste et glauque des relations tarifées, les malentendus des corps qui s’accouplent. Il y eu d’autres publications. Non seulement des textes comme Noli me tangere (La Musardine – 2001), peut-être le plus terrible, peut-être celui que je préfère… et Eaux-forte, un roman publié en 2002 chez Jean-Jacques Pauvert, mais aussi des photos, (Bloody Marie – Editions Alixe 2001) autoportraits de ses actions autopunitives, difficiles à appréhender pour le grand public, et des contributions avec Pierre Bourgeade.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghTFpBRCKx2UxfsajRFPq8zF4j_UuCarRvrVmMJwEwtpolOkoW_9cgC1dv7uh15UEtAIM-g_quDoR63hjGGXfaeKoNRq0jU66cCzqJHJvZepMlWWTuV3RSLnlgNZqkUhZ-kZM-SRg26PM/s1600/photo+1.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 283px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghTFpBRCKx2UxfsajRFPq8zF4j_UuCarRvrVmMJwEwtpolOkoW_9cgC1dv7uh15UEtAIM-g_quDoR63hjGGXfaeKoNRq0jU66cCzqJHJvZepMlWWTuV3RSLnlgNZqkUhZ-kZM-SRg26PM/s400/photo+1.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5476998354219988642" /></a><br /><br />L’année dernière, j’ai bu un verre à la terrasse d’un café avec Sophie/Marie L. Je l’ai entendu parler, suggérer des événements, raconter sa vie et ce qu’elle appelle « sa renaissance ». Il y avait beaucoup de monde lors d’une signature organisée en février dernier à la librairie <a href="http://www.lescahiersdecolette.com/">Les Cahiers de Colette</a>, à l’occasion de la parution de Red Sophia Song aux éditions Cartouche – 2010. Apparemment, ses lecteurs ne l’ont pas oubliée après sept ans de silence. Je parie qu’ils sont aussi nombreux à découvrir maintenant son œuvre. Ce dernier livre ne contient pas de récits sexuels ou sm. C’est le journal d’un séjour à Samara, au Costa Rica à un moment où elle se sent au bord de l’abîme et qu’elle choisit de partir le plus loin possible pour essayer de retrouver la vie.<br /><br />« <span style="font-style:italic;">Sofia, je suis Sofia. Red Sofia. Masochiste. Abstinente de corps, funambule de l’âme, et toujours en vie. Je ne veux plus mourir</span>. » (Red Sofia Song)<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Photos ci-dessus, de haut en bas : Autoportrait intitulé "Retournement" de Marie L., portrait de Marie L. par Antoine Poupel et Autoportrait de la Porte 8</span><br /><br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCmRJ2XNW_pZ2mRQk6tLgsXooCTc9eMTxeKMmoz8WaLYMCLDMmznpeOyi_cPPVjhX2iHbENiWo-Q7wLi1snVZw0PQAH5dqjdwBOklWTQEbR4CvpzI5umpjRu_WUXimX-djLYIXrnluRws/s1600/photo+6.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 318px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCmRJ2XNW_pZ2mRQk6tLgsXooCTc9eMTxeKMmoz8WaLYMCLDMmznpeOyi_cPPVjhX2iHbENiWo-Q7wLi1snVZw0PQAH5dqjdwBOklWTQEbR4CvpzI5umpjRu_WUXimX-djLYIXrnluRws/s320/photo+6.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5476999308661941874" /></a><br /><br /><br /><span style="font-weight:bold;">Rencontrez Marie L. dans le cadre <a href="http://www.cotecourt.org/selection/programme/554-exposition-marie-l.htm">du Festival du film court, Côté court</a></span><br />Ciné 104<br />104, av. Jean Lolive<br />Pantin<br /> <br /><span style="font-weight:bold;">Marie L. seule au milieu d'elle</span><br /><span style="font-weight:bold;">Dimanche 13 Juin à 16h00</span><br /><br />(Interdit aux moins de 18 ans)<br /><br />Vernissage de l’exposition One Day, série de dix autoportraits originaux d'après polaroïds (dont la photo ci-dessus) - Première exposition Bloody Marie, série de 90 autoportraits, 2001 (installation vidéo)<br />Porte 8, série de 180 autoportraits, création récente - première diffusion (installation vidéo)<br /><br />Lecture par Marie L. de plusieurs extraits de son dernier ouvrage Red Sofia Song sur Kaïros II, projection vidéo originale de 18 minutes, suivie de Hic & Nunc, vidéo originale de 12 minutes.<br /><br /><a href="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10080-12.05.2010-ITEMA_20227314-0.mp3">Ecoutez l’entretien de Marie L. avec Alain Veinstein</a><br />sur France Culture dans l’émission du 12 mai 2010<br />Du Jour au LendemainUnknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-90335964683453802992010-05-08T07:18:00.015+02:002010-07-04T18:36:28.726+02:00Lydia, Virginie, Wendy et les autres<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4MTPnjiB5V5U2STy4U7KyFdcxrfxDQtshoB7nFIJiGRa-loNO4xNBg57TLXOfe1tF7QwFpflNap7-LJiPqYF5D9p-D5tkSPaKbp6QnFI5c6PaZ9kswsH0_UN74kQeUlsSQqbpZoB6bkc/s1600/Wendy.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 266px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4MTPnjiB5V5U2STy4U7KyFdcxrfxDQtshoB7nFIJiGRa-loNO4xNBg57TLXOfe1tF7QwFpflNap7-LJiPqYF5D9p-D5tkSPaKbp6QnFI5c6PaZ9kswsH0_UN74kQeUlsSQqbpZoB6bkc/s400/Wendy.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5468764710737688530" /></a><br /><br />Il fallait être drôlement motivé pour prendre le train samedi 17 avril dernier à la gare d’Austerlitz ! Un volcan islandais crache des poussières dans le ciel européen, la grève des cheminots en pleines vacances scolaires et voilà que les quais du train menant à Bourges souvent déserts, même le week-end, se transforment en quai du RER A à l’heure de pointe. Ce qui provoque des retards interminables et une tension incroyable dans les wagons bondés. Deux mecs se tapent sur la gueule, une gamine hurle «papa, papa» à son père qui se rue sur un gars (noir) assit à sa place. Les flics débarquent, je me demande où je suis… peut-être déjà dans un bled des States où a grandit Lydia Lunch, enfin tel que je me l’imagine à travers la lecture de son dernier livre «Will Work for drugs» traduit en français et qui vient de paraître au Diable Vauvert sous le titre « <a href="http://www.youtube.com/watch?v=tB6ymzJT-Iw&feature=player_embedded#!">Déséquilibres synthétiques</a> ». Car c’est bien pour la diva post punck et pour ses talentueuses traductrices : Virginie Despentes et Wendy Delorme que je me déplace ce samedi-là. Le programme s’annonce passionant et la nuit… blanche.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRnWi769lV7xqmtqoxOO5LTZNrcHb_b-WfRfznX7ulHpC2w1pgC_3Z2-HztNHvStdK0PgkdlaylQIwcVLtyi7wiZAsWw-8tBJIQhiDo8a9-bPp4gOVjxjc6hjnqp4sOxU8BtSJxF0lAUc/s1600/Lydia+%26+Coralie.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 265px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRnWi769lV7xqmtqoxOO5LTZNrcHb_b-WfRfznX7ulHpC2w1pgC_3Z2-HztNHvStdK0PgkdlaylQIwcVLtyi7wiZAsWw-8tBJIQhiDo8a9-bPp4gOVjxjc6hjnqp4sOxU8BtSJxF0lAUc/s400/Lydia+%26+Coralie.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5468768570966984658" /></a><br /><br />Après un petit tour dans les ruelles du centre de Bourges, envahies par les groupes de musique, j’arrive à la friche de l’Antre-Peaux. C’est le QG d’<a href="http://pagesperso-orange.fr/emmetrop/index2.html">Emmetrop</a>, association culturelle fondée par Erik et Fred trans, militants féministes, transgressifs et audacieux que j’ai déjà eu l’occasion de présenter ici. La friche est un vrai lieu underground très ancré dans son environnement local capable d’attirer un public beaucoup plus large. Car il faut le dire, ce genre de lieu «féministe libre» «<a href="http://www.horscircuits.com/">hors circuits</a>» est assez rare en France.<br /><br />Les mutantes sont déjà là. Lydia Lunch et Virginie Despentes lézardent au soleil. A quelques mètres de là, Wendy Delorme joue sa starlette en séduisant la belle Coralie Trinh Thi, les deux muses prennent des poses sous l’œil concentré de leur photographe, Lynn. Vers 19h, nous nous dirigeons vers la salle où le public, à majorité féminine, attend. Lydia et Virginie, «jumelles maléfiques», selon l’expression de la diva américaine, commencent la lecture. Leurs voix alternent des passages en américain et en français récités d’une manière théâtrale et émouvante par Lydia et repris en écho par Virginie. Elles nous entraînent dans un univers puissant et enragé exprimé par une langue brute, haletante. Lydia Lunch qui fut l’égérie du photographe fétichiste Richard Kern, écrit et chante. Son concert plus tard dans la soirée, est pour moi une révélation. Les lectures se poursuivent avec <a href="http://www.theatre-chaillot.fr/spectacle.php?id=154&view=media">Wendy Delorme</a> et Coralie Trinh Thi. La nuit sera longue ce samedi-là... Après quelques performances, des femmes, dont Virgine Despentes se succèdent aux platines et nous danserons jusqu'au matin.<br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2a2f5kJnQUtXytsZMFZTbFGPFLjY8RtvM9XTwOG-l31anq5ZBUHLjhwD3-lXFIrrUl6KCDhMWA-fERsMc_QEwwrxIcCXrSJqBBMnaw8hZCP4ATj6w3i_to9hZr1jOjHNI4VP5W3NL1tg/s1600/Virginie.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 266px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2a2f5kJnQUtXytsZMFZTbFGPFLjY8RtvM9XTwOG-l31anq5ZBUHLjhwD3-lXFIrrUl6KCDhMWA-fERsMc_QEwwrxIcCXrSJqBBMnaw8hZCP4ATj6w3i_to9hZr1jOjHNI4VP5W3NL1tg/s400/Virginie.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5468769860614885810" /></a><br /><br />Je comprends combien sous leur apparence apaisée, ces femmes sont des guerrières de notre temps. Elles réussissent à s’imposer en marge de ce qu’on appelle aujourd’hui le «mainstream» (les chemins balisés, convenus) par une liberté d’expression et une exhaltante fougue pour le plaisir, au sens large.<br /> <br /> <span style="font-style:italic;">Les photos sont de <a href="http://lynnsk.free.fr/index.htm">Adeline Sk</a><br />de haut en bas : Wendy Delorme, Lydia Lunch et Coralie Trinh Thi, Virginie Despentes</span>Unknownnoreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-14943558712769396512010-03-27T10:12:00.004+01:002010-03-27T12:08:20.028+01:00Qui était Edouard Stern ?<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1eAri7Ie3oxz8oYX1rXYm66NzgK4qmjaE0Xt1LtZhNw04VFJIvcobwZzeOdv5Oquxan98GgQNGgl1VRO-33SKN0xtaZYgGUXv2TMp9bvgZDqeczvAhgeCLDWgLK2AxtFt_Fn55j0gWFk/s1600/CD_11_BH+017-50.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1eAri7Ie3oxz8oYX1rXYm66NzgK4qmjaE0Xt1LtZhNw04VFJIvcobwZzeOdv5Oquxan98GgQNGgl1VRO-33SKN0xtaZYgGUXv2TMp9bvgZDqeczvAhgeCLDWgLK2AxtFt_Fn55j0gWFk/s400/CD_11_BH+017-50.JPG" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453239456414524882" /></a><br /><br /><br />Le 28 février 2005, le banquier Edouard Stern est assassiné dans son appartenant genevoix par sa maîtresse Cécile Brossard. On le retrouve, gisant, criblé de balles à la tête et au thorax, le corps enfermé dans une combinaison en latex couleur chair. Le procès de la meurtrière a eu lieu au mois de juin 2009. Celle-ci fut condamnée à huit ans et demi de prison. Depuis le début de ce mois de mars, elle bénéficie d’un <a href="http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2010-03-15/justice-la-meurtriere-du-banquier-edouard-stern-en-semi-detention/920/0/433846">régime de semi-détention</a>. L’écrivain, Régis Jauffret, fut chargé de suivre le procès pour le Nouvel Observateur. Il vient de publier Sévère, un livre inspiré de cette affaire, aux éditions du Seuil.<br /><br />Beaucoup d’encre à coulé depuis cinq ans autour de cette histoire ; ce n’est guère étonnant concernant une affaire de sexe sadomasochiste et de pouvoir. Il ne s’agissait pas d’un fait divers banal, puisque la victime était une personnalité du monde de la finance qui éveillait curiosité et fascination. Un livre, «Le fils du serpent – Vie et mort du banquier Stern» d’Airy Routier, paru chez Albin Michel quelques mois seulement après le meurtre, m’a été signalée à l’époque par le psychanalyste qui avait, un temps, suivit le banquier. Je connaissais et appréciais ce praticien. J’étais aussi citée dans ce livre qui tente de décortiquer la personnalité de cet homme dont la beauté, l’intelligence et la jeunesse «placent au-dessus du lot». L’auteur avance des pistes pour expliquer et pour comprendre ce qui a provoqué le drame. Les informations concernant le monde de la finance sont éclairantes et la description des moeurs propres à un certain type d’hommes de pouvoir me parut assez réaliste.<br /><br />D’après cette enquête, le banquier au parcours professionnel fulgurant, a mené une vie sociale hétérosexuelle assez stéréotypée. Il a fondé une famille avec une épouse richissime dont il divorce. Ses relations féminines apparaissent comme un modèle de machisme ordinaire, le luxe et la puissance en plus. Son libertinage et sa fréquentation des «demi-mondaines» n’est pas un secret. Lorsqu’il rencontre Cécile Brossard, il semble perdre pied. Elle se met à son service pour réaliser ses fantasmes, notamment sadomasochistes, et pour recruter des complices de jeux érotiques. L’auteur n’hésite pas à aborder tous les détails de cette relation sans toutefois tomber dans la caricature. Il arrive à cerner une relation complexe où se révèlent les rapports de force entre un homme supérieur, dominant la femme banale qui le rend sexuellement dépendant. <br /><br />Comme s’il fallait illustrer ce rapport de force de manière plus évidente, on découvre à travers cette enquête que Cécile, mariée à un homme indulgent, rêve de se faire épouser par Edouard. Celui-ci ne tient jamais ses promesses. Régulièrement elle menace de le quitter. Le banquier dur en affaires, passionné pour la chasse et les armes, est au fond, un être fragile et perturbé. De plus en plus accro à Cécile, il ne cède pourtant pas à ses exigence. Son tempérament avare prend le dessus. Ne pouvant pas obtenir le mariage, Cécile réclame de l’argent. Le banquier lui promet et lui donne un million de dollars qu’il s’empresse de lui reprendre. Dans ce contexte de chantages réciproques, le jeu sm se transforme en drame lorsque attaché, latexé, l’esclave aurait prononcé les mots qui lui seront fatals : «Un million de dollars, c’est cher pour une pute».Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-55224140085316855622010-03-27T10:09:00.006+01:002010-03-27T15:23:49.590+01:00Sévère<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWE7pXg9fUjCAbSJCHcmXc5PZPLvFz00rFb5SvYt1tnVCWBbmVkpekt1j6_CIwE_dfOTGLbnE3Ttcm_aOjWGqknp3Klz4rpFyh5_h0sb9_k7fWJpwuLrPRXGqJQnJlSOD_HTdcd10GHLU/s1600/CD_54_TB+002.JPG"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 226px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWE7pXg9fUjCAbSJCHcmXc5PZPLvFz00rFb5SvYt1tnVCWBbmVkpekt1j6_CIwE_dfOTGLbnE3Ttcm_aOjWGqknp3Klz4rpFyh5_h0sb9_k7fWJpwuLrPRXGqJQnJlSOD_HTdcd10GHLU/s320/CD_54_TB+002.JPG" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5453238805356877618" /></a><br /><br /><br />A la suite du procès de Cécile Brossard, empruntant la personnalité de la meurtrière, Régis Jauffret écrit un récit à la première personne qui vient de paraître aux éditions du Seuil. En tant que romancier «je mens» annonce-t-il en préambule. Il nous prévient : «je ne respecte ni vivants, ni morts, ni leur réputation, ni la morale».<br /><br />Je n’avais rien lu de cet auteur mais j’étais attirée par le titre. J’étais curieuse de découvrir le portrait inspiré par la maîtresse d’Edouard Stern.<br /><br />Le livre commence ainsi : «Je l’ai rencontré un soir de printemps. Je suis devenue sa maîtresse. Je lui ai offert la combinaison de latex qu’il portait le jour de sa mort. Je lui ai servi de secrétaire sexuelle. Il m’a initiée au maniement des armes. Il m’a fait cadeau d’un revolver. Je lui ai extorqué un million de dollars. Il me l’a repris. Je l’ai abattu d’une balle entre deux yeux. Il est tombé de la chaise où je l’avais attaché. Il respirait encore. Je l’ai achevé.».<br /><br />Ayant décidé de s’enfuir le plus loin possible en prenant un avion pour l’Australie, la narratrice raconte sa cavale. Elle alterne le récit de ce voyage avec des réflexions et des souvenirs dévoilant différents épisodes de sa vie. Sa rencontre avec la victime se produit chez l’un de ses amis. Après avoir attendu avec d’autres femmes dans la cuisine, elle est choisie par l’homme pour lequel, s’il l’avait voulu, elle aurait pu être la «soumise absolue». L’homme lui demande de jouer la maîtresse, un rôle pour lequel elle n’éprouve aucun plaisir. Elle satisfait pourtant ses désirs espérant l’attacher mieux qu’avec des chaînes.<br /><br />L’auteur traduit d’une manière fine et précise les sentiments d’une femme effacée au moment de sa rencontre avec un homme flamboyant, puissant, dominateur. Elle traîne les souvenirs d’une enfance triste et violée. Son mari a la figure d’un maquereau et leur relation est ennuyeuse. Elle reconnaît elle-même manquer de talent pour réaliser ses rêves d’artiste. Ce personnage globalement déprimant réussit pourtant à nous captiver par sa banalité, par un aspect naïf et border line de sa personnalité. On n’arrive pas à savoir si elle est manipulée ou manipulatrice et l’auteur excelle à nous perdre. De ce vertige, naît l'image d'une femme à la fois meurtrière et victime qui, comme tant d’autres, à rêvé d’amour et de bonheur Harlequin et dont les projets se fracassent dans la violence et dans l’excès.Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-33305642172193001492010-02-21T15:54:00.008+01:002010-07-17T00:22:43.892+02:00Dans les backrooms de la Playnight<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyLoKTmesaGjJ70TFEqsfP27HvmzK8k7s2yIyD3bkHqOezAjvaNj5jtqzNe1dRMc2S3tvf3G8mzNdWWj1XSc6gyNIE0eKDXWkaysGWWh7A6YMPcxyoVlKL_dac6_YFt_LldjeT6uU5ebY/s1600-h/Photo+laurence+J+P.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 323px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyLoKTmesaGjJ70TFEqsfP27HvmzK8k7s2yIyD3bkHqOezAjvaNj5jtqzNe1dRMc2S3tvf3G8mzNdWWj1XSc6gyNIE0eKDXWkaysGWWh7A6YMPcxyoVlKL_dac6_YFt_LldjeT6uU5ebY/s400/Photo+laurence+J+P.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5440710436680280034" /></a><br /><br />Lors de la quatrième Playnight organisée la veille de la St Valentin au Banque Club, je ne m’étais encore jamais aventurée dans ces coins obscures que je découvre ce soir-là au deuxième sous-sol. Un petit couloir m’attire. Je ne vais pas jusqu’au bout car à ma gauche, il y a une sorte de petite pièce sans porte. L’un des murs comporte des barreaux ouverts sur la salle du fond. A travers, j’aperçois deux jeunes femmes enlacées. Elles sont minces, cheveux courts, revêtues de jeans et de T-shirts, une allure androgyne. Je me demande si ma présence va les déranger. Mais non, elles auraient pu s’enfermer dans une cabine. Irrésistiblement attirée, je me rapproche. Je ne sais pas si elles me voient. En tout cas, ma présence ne semble pas les perturber. Elles hésitent un peu puis, leurs baisers deviennent plus fougueux. Les gestes de l’une s’affirment alors que l’autre se met à genoux et colle sa bouche sur le pubis de sa partenaire. A ce moment-là je me souviens qu’elles étaient habillées. Je mate le haut des fesses de la fille tenue par les cheveux, le caleçon dépassant le pantalon.<br /><br />C’est alors que N. est arrivée. Elle me surprend excitée par la scène offerte à mes yeux. Je ne suis pas insensible à ses charmes et, dans ces cas-là, je ne me retiens guère. Mes mains la fouillent partout, remontent ses jambes gainées de bas magnifiques, traversent les lacets de son bustier en latex, malaxent ses seins ronds ; mes mains ne se contrôlent plus. J’invite la belle à partager avec moi le spectacle des deux Valentines. Celle qui est restée debout attache sa compagne aux barreaux avec une fine chaînette argentée. Je me décide à dominer ma proie qui me tend le martinet accroché à sa taille. C’est davantage que je n’aurais espéré… ma victime est plaquée contre le mur. Ses seins sont fouettés, triturés, léchés. Puis, les lanières en cuir souple dansent sur son ventre, sur ses cuisses. J’ai à peine jeté un œil vers le couloir. Il y a là des filles curieuses. L’une d’elle s’avance vers nous apparemment intéressée. Je l’incite à nous rejoindre. Notre soumise est à présent coincée contre les barreaux en fer. Je fais glisser sa jupe. Avec ma nouvelle complice nous alternons les fessées et les coups. Mes doigts pénètrent le sexe ruisselant de l’esclave qui se laisse manipuler jusqu’à la jouissance, les gémissements, les cris.<br /><br /><span style="font-style:italic;">La photo est de <a href="http://www.facebook.com/note.php?note_id=43126286777#!/pages/Laurence-JAUGEY-PAGET/40473504015">Laurence Jaugey-Paget</a> et la <a href="http://www.myspace.com/flozif">Playnight</a> est la soirée parisienne réservée aux femmes et aux trans qui aiment les femmes <br /></span>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-72728531230968075542010-02-01T13:43:00.014+01:002010-02-01T15:43:00.583+01:00Lectrice perverse<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf4XmZik1YexdjMyEyK8ZU72LDADaBQslHFq6q7040-ZV4eb2gEqKdofG3i0GOoC7AGX05p9VP-J92OLLeM71yVjgWDOwGtXIaZdOL6SKvIPRZOJpLTwOXNANr9SG8t6FpgDTlossz8PI/s1600-h/hp_scanDS_6101312251158.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 400px; height: 382px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf4XmZik1YexdjMyEyK8ZU72LDADaBQslHFq6q7040-ZV4eb2gEqKdofG3i0GOoC7AGX05p9VP-J92OLLeM71yVjgWDOwGtXIaZdOL6SKvIPRZOJpLTwOXNANr9SG8t6FpgDTlossz8PI/s400/hp_scanDS_6101312251158.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5433255436252946354" /></a><br /><br /><span style="font-weight:bold;">A la suite de l’un de mes derniers commentaires, je n’ai pas tardé à recevoir des messages de S* que je vous fais partager avec son accord . De mon point de vue, S* est devenue un personnage attachant de ce blog. Et ce mot «perverse» signifie la concernant : «coquine», «excitante». J’aime sa façon d’être à la fois sage et audacieuse, lointaine et complice, tellement présente lorsqu’elle lâche ses mots, exprime son désir et son plaisir par la souffrance... jouissive</span><br /><br /><span style="font-style:italic;">"Juste un mot ce soir, faute de temps. Si mes mots t'excitent, tes textes à toi alimentent mes fantasmes. Seule ce soir, je m'imagine soumise à tes désirs, contrainte de te lécher aussi longtemps qu'il te plaira, assise devant mon écran en relisant tes textes, en peignoir mais sans culotte, de lourdes pinces étirant douloureusement mes tétons"… <br /><br />"Pour toi je mouille, oui, pour toi sous ton fouet je me tords dans mes liens, mais pour toi ma langue s'applique, passe et repasse sur ta chatte... ta chatte trempée sous tes doigts ce soir?"<br /><br />"Je ne crois pas être perverse, je suis quelqu'un de plutôt sage dans la vie ordinaire, méthodique dans mon travail, banale dans les rapports humains mais quand vient le soir - quand je suis seule comme ce week-end où mon fiancé a dû partir dans sa famille - oui je sens remonter en moi des désirs puissants. Et tu en fais partie, oh oui Mona, de cette face sombre mais si délicieuse, comme P. et la poutre sous laquelle il me suspendait pour me cravacher, comme Marion dont les fessées et les gifles d'amour me manquent. La différence c'est que nous ne nous sommes jamais vues, toi et moi, et que ce pur fantasme donc n'en est que plus fort.<br /> <br />Pourtant je suis heureuse, mon fiancé est adorable, il est tout à fait performant au lit mais il reste complètement en dehors du monde sm... et n'a pas accès à ma page Facebook, dont il se moque éperdument d'ailleurs comme d'internet en général!<br /> <br />Pardonne moi si j'ai pu te choquer par mes paroles crues mais j'ai l'impression quand je t'écris – dis-le moi si c'est faux - que nous sommes complices et que mon plaisir rencontre alors le tien. Oui j'aime être liée, dépendante, souffrir sous les lanières d'un fouet manié sans faiblesse, serrer les dents lorsqu'une canne zèbre mes reins, jouir en voyant chavirer le regard de celui (celle) qui me fustige et finit par m'arracher des gémissements qui ne sont pas feints.<br /> <br />En retrouvant sur ton blog le récit de P. sur le bateau, histoire qu'il m'a souvent raconté et dont je suis encore jalouse, je ne peux m'empêcher d'envier Sonja et je me sers beaucoup de ce fantasme pour l'apprivoiser, me l'approprier en quelque sorte pour l'exorciser. Et tes récits à toi m'excitent à un point tel que - confidence que je n'ai jamais faite - il m'arrive, comme ça, d'un coup - de devoir m'isoler aux toilettes de la boîte pour me branler comme une collégienne en quelques instants et revenir mine de rien à mon bureau.<br /> <br />Rien que d'écrire cela, voilà à nouveau que je suis trempée, à cause (grace à) de toi. <br /><br />A bientôt," S*<br /></span><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg08kh8WREWrdZbyRLHZZ07r6GbmSlkXnmjT7qlAkR9wxd0GilLKpEsrFqoiA3vop4TG7nqs11Yo0Uh7fqLrOWoD66S7v8juhJnznieKpEW6j2mY5hDGy6WihlNttdFyYMLDOPLb-X5_QQ/s1600-h/Luce,+d%E2%80%99apr%C3%A8s+Egon+Schiele,+juin+2006+-+23%C2%A0ko.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 200px; height: 194px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg08kh8WREWrdZbyRLHZZ07r6GbmSlkXnmjT7qlAkR9wxd0GilLKpEsrFqoiA3vop4TG7nqs11Yo0Uh7fqLrOWoD66S7v8juhJnznieKpEW6j2mY5hDGy6WihlNttdFyYMLDOPLb-X5_QQ/s200/Luce,+d%E2%80%99apr%C3%A8s+Egon+Schiele,+juin+2006+-+23%C2%A0ko.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5433282301690558082" /></a><br />"Soumise pour t'obéir,<br />sous ta cravache gémir,<br />souffrir mais tenir,<br />pour te faire jouir,<br />les mains liées,<br />la tête tenue,<br />entre tes cuisses,<br />langue tendue,<br />pour ton plaisir."<br /><br /><span style="font-weight:bold;">Photos de <a href="http://jonathanabbou.free.fr">Jonathan Abbou</a><span style="font-style:italic;"></span></span>Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-3779187763594871338.post-24623489847270922922010-01-24T20:43:00.022+01:002010-02-01T11:45:12.488+01:00Continent dark<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWFYyNlKfdRK-8YanLDiaOaiXI4IF4BdhM1XHaK4eYm0q2Cn5W10Az1_mr30am7DrzRKROtVB-ZpT4SZUGSDSjURuwQXkWr9ZZK74NRx1KcgdfqugUxRd97fG7jnU7FhKf3s0HPBxvIJM/s1600-h/Chain.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 263px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWFYyNlKfdRK-8YanLDiaOaiXI4IF4BdhM1XHaK4eYm0q2Cn5W10Az1_mr30am7DrzRKROtVB-ZpT4SZUGSDSjURuwQXkWr9ZZK74NRx1KcgdfqugUxRd97fG7jnU7FhKf3s0HPBxvIJM/s400/Chain.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5430410320157625666" /></a><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi08Cb9DZyk0BzZkIqPdSLMKCYw7sPhmN57NkhE-uDh_x2rvbXm7rdCnTF-GZ-cVzZhTOatur5VKN4cwjUFUNellxIumtdKbQL3KrAU70zgxj7_x6d4aN88UwwzeQa6-62nkqIrTsARWaU/s1600-h/Portrait+de+James.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 170px; height: 113px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi08Cb9DZyk0BzZkIqPdSLMKCYw7sPhmN57NkhE-uDh_x2rvbXm7rdCnTF-GZ-cVzZhTOatur5VKN4cwjUFUNellxIumtdKbQL3KrAU70zgxj7_x6d4aN88UwwzeQa6-62nkqIrTsARWaU/s400/Portrait+de+James.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5430394805650040610" /></a> <br />Jeudi dernier, avait lieu le vernissage d’une exposition de <a href="http://james.vision.free.fr/">*James</a> (photo ci-contre), une jeune photographe croisée à plusieurs reprises dans des occasions artistiques ou BDSM. J’arrivais donc de bonne heure au <a href="http://www.lust-paris.com/">Lust</a>, le restaurant de la rue de Beauce dans le Marais, devenu le QG d’une faune éclectique réunissant des personnes de sexualités différentes (homos, lesbiennes, bi, trans, hétéros). <br /><br />Des créatures fantomatiques hantent les images que je découvre sur les murs. Il y a des corps de femmes nues, des silhouettes androgynes, des scènes baignées par la pénombre où l’on imagine un rituel étrange, quelques rares objets de décors, un crucifix. Un projecteur met l’accent sur un pénis recroquevillé. La photo de grande dimension est en noir et blanc comme la plupart des autres clichés exposés. Sur l’écran de l’ordinateur ouvert sur la table, un petit film présente deux personnages nus, les visages cachés par des cagoules. Ils se cherchent, s’attirent, se caressent avec un grand couteau, une sorte d’épée impressionnante. <br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDhWFoMGC9-UywdYEkjQh_HA-9PXrECzL-qe2Sfqxt_UXm6RXo7B75IDfPioFQZUSQhGkrR6od-SI_p6nReCt9uO5LEzIQn9KX6dCtbjzsKNNYmYrfrJhc5bSXzGsNYPG_ZHmsIJz1Xf0/s1600-h/JAMES_Daydream_7.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDhWFoMGC9-UywdYEkjQh_HA-9PXrECzL-qe2Sfqxt_UXm6RXo7B75IDfPioFQZUSQhGkrR6od-SI_p6nReCt9uO5LEzIQn9KX6dCtbjzsKNNYmYrfrJhc5bSXzGsNYPG_ZHmsIJz1Xf0/s320/JAMES_Daydream_7.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5430396746419646690" /></a> <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsnss59tXcctePiy39qux4L4Crrn_1WYkVHZpl6_yuXP-kX414QB1qBxaYqgza1FZPsLkDjZF70P-qLg_qqyCYWZZftXHW0ds_aefntVdv5xkOdcJ9T9WeUUcQ7B2Kjklz91EfZSeYDEk/s1600-h/JAMES_Asleep_1.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhsnss59tXcctePiy39qux4L4Crrn_1WYkVHZpl6_yuXP-kX414QB1qBxaYqgza1FZPsLkDjZF70P-qLg_qqyCYWZZftXHW0ds_aefntVdv5xkOdcJ9T9WeUUcQ7B2Kjklz91EfZSeYDEk/s320/JAMES_Asleep_1.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5430396740075079490" /></a><br />J’échange quelques mots avec les amis de *James dont Mélanie qui me confie être la créature apparaissant dans la série intitulée Métamorphosis (ci-dessus). Je l’avais prise pour un jeune homme travesti… je ne cache pas mon étonnement. La jeune femme en rit et ne se préoccupe guère des fantasmes projetés par le public sur ces photos pour lesquels elle a posé à la demande de son amie, réalisant une performance artistique. Le lieu se remplit à craquer. <br /><br />Je reconnais une jolie brune, <a href="http://www.monsterlune.com">Estelle</a>. Elle avait été attachée par Nawashi Murakami lors du premier passage de celui-ci à Paris il y a de longues années. L’un des nouveaux membres du bureau de <a href="http://www.paris-m.com/">Paris-M</a> m’expose les projets de l’association pour 2010. Soixante personnes s’étaient retrouvées mercredi dernier lors de leur rencontre mensuelle. L’association est devenue une porte d’entrée vers le BDSM pour de nombreux amateurs dont des provinciaux. Je revois ce soir-là beaucoup d’amis et de connaissances, mais le «petit milieu » a bien changé !<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpl4DKbuHUW7XV9uZkvrCpisrZ7k7q6pT0x15GrltzuL3UHwuPq_RI_dhvBub1sFv_TxOisBINDkYjyVCWb48rNfMNHghQB6ZzQpniwa3ihwb04ObrF0qXdJa8q-WkJ4aC10jbmDgbxtc/s1600-h/Continent+dark.jpg"><img style="float:left; margin:0 10px 10px 0;cursor:pointer; cursor:hand;width: 124px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpl4DKbuHUW7XV9uZkvrCpisrZ7k7q6pT0x15GrltzuL3UHwuPq_RI_dhvBub1sFv_TxOisBINDkYjyVCWb48rNfMNHghQB6ZzQpniwa3ihwb04ObrF0qXdJa8q-WkJ4aC10jbmDgbxtc/s200/Continent+dark.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5430407631930996114" /></a><br />A présent, une large mouvance réunit les réseaux bdsm, fétish/sm, gothiques, amateurs de bondage ou de modifications corporelles, ainsi que les accros d’une cyberculture érotique. Si des noyaux spécifiques à chacune de ces subcultures subsistent et conservent leurs propres codes, la tendance est à l’hybridation, à la mixité, au développement d’un monde parallèle mondialisé. Pour aborder cette nouvelle configuration, le livre de Philippe Rigaut : Continent Dark, paru en novembre dernier aux éditions Ragage, nous propose une grille de lecture intéressante. Son « introduction aux subcultures sombres », sous-titre de l’ouvrage, traverse deux cents ans d’histoire culturelle et artistique. D’un chapitre à l’autre, il relève dans les genres et les courants (le fantastique, l'expressionnisme allemand, la décadence, le goth, le punk, la science fiction, etc.) les éléments d’une esthétique de l’ambivalence. Eros et Thanatos se rejoignent dans ces expressions subversives souvent diabolisées. L’auteur tisse un fil d’Ariane entre des époques, des styles, des formes, des personnages mythiques pour éclairer notre présent. Ce livre dense tente une approche pour comprendre le sens de notre socialité particulière. Je n’aurai pas fini de sitôt d’en explorer toutes les richesses. <br /><br /><span style="font-style:italic;"><span style="font-weight:bold;">Pour lire un entretien réalisé par Laurent Courau avec Philippe Rigaut sur le site La Spirale</span>, <a href="http://www.laspirale.org/texte.php?id=243">cliquez ici</a></span>.<br /><br /><span style="font-style:italic;"><span style="font-style:italic;"><span style="font-weight:bold;">Vous pouvez voir (et acheter) les photos de *James au <a href="http://www.lust-paris.com/">Lust</a> : 8, rue de Beauce dans le 3ème arrondissement de Paris, jusqu'au 3 mars prochain<span style="font-style:italic;"></span></span> </span><br /></span><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW-yvEwxPNrx0HI4AKpsZFOr3ZlUCCEjDGAgFNBEPzPbHfu3X1PJzYvS8J-13e69jMzyBw2A7xJaDM93ORiLM9kX8jdcVcc3-1ue7txWgv1ZBRZAe9SsH3dxeJ8wr4R1SmZq3j302DItI/s1600-h/flyJAMESweb.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;width: 218px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW-yvEwxPNrx0HI4AKpsZFOr3ZlUCCEjDGAgFNBEPzPbHfu3X1PJzYvS8J-13e69jMzyBw2A7xJaDM93ORiLM9kX8jdcVcc3-1ue7txWgv1ZBRZAe9SsH3dxeJ8wr4R1SmZq3j302DItI/s320/flyJAMESweb.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5430401335702574962" /></a>Unknownnoreply@blogger.com1