lundi 18 mai 2009

Soumise en Rangers



Brune, cheveux ras, manteau en cuir, bottes de pompiers, la jeune femme, bandeau sur les yeux, debout dans la pénombre, attend. Je prends son manteau. Elle a une veste et un pantalon noir, elle semble tendue. M'approchant d'elle, sa respiration s’accélère . Sous son costume d’homme, elle n’a pas de chemise mais un soutien-gorge et un slip brésilien en dentelle noir. Convoquée par sa « femme », mon amie, elle me semble parfaite. Nous avons organisé une première séance pour que je la découvre et comme prévu, je les laisse quelques minutes pour préparer le bain moussant auquel elle ne s’attend pas. L’eau chaude coule dans la baignoire et les parfums de vétiver et d’ambre m’étourdissent. J’allume quelques bougies et la musique orientale m’éloigne peu à peu de la ville, des bruits de la rue et de son animation. Je reviens la chercher dans le séjour. Quelle bonne idée a eu mon amie d’avoir tiré les rideaux pour cacher la lumière et les arbres. Nous évoluons dans un cocon feutré, rose, mordoré. Nous avons bu du vin et grignoté quelques tapas en attendant notre esclave du soir. Mon amie a revêtu une petite tunique luisante et des cuissardes. J’ai enfilé des bas et de la lingerie noire sous ma longue robe que je ne tarderai pas à retirer lorsque la jeune femme aura été immergée dans la mousse du bain, privée de tous ses repères. Elle se laisse faire sans perdre son assurance. Sur ses gardes, elle dit « oui » quand je lui demande si elle a peur. Mais non, ce n’est pas le mot qui convient… Un félin prêt à bondir, la crainte d’un danger imaginaire. Sa peau rougit sous les poils de la brosse, elle gémit de sentir les pointes de ses seins s’écraser aux pincements de nos doigts. Je constate qu’elle aime cette douleur. Elle rit de découvrir le pénis de gros calibre, caché dans les bulles savonneuses, ventousé au fond de la baignoire et sur lequel elle ne tarde pas à s’empaler. Mon amie lui introduit un petit plug dans le cul et nous sommes toutes les deux presque étonnées de cette soumission farouche. Accroupie au-dessus d’elle, les pieds bien placés sur les bords de la baignoire, j’attire sa bouche entre mes cuisses. Elle obéit à nos caprices. Nous décidons alors de la rincer et de la sécher avant de la masser avec une huile aphrodisiaque. Toutes ces bontés la détendent avant que le fouet ne trace de fines nervures sur ses fesses offertes. L’esclave novice s’apprête à des traitements sévères quand au creux de son oreille je chuchote « je crois deviner combien tu aimes les défis ! ».

3 commentaires:

  1. Tout l'art de Mona est là, pour créer l'ambiance en quelques lignes et susciter le désir d'en savoir plus : décor feutré, parfums et musique, corps offert de la Soumise, préparé pour la cérémonie, extrême douceur avant la séance à venir que l'on devine sévère, beaucoup plus sévère... Serons-nous privés de la suite? Impensable n'est-ce pas? Je t'embrasse, Mona, à bientôt? PBD

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  2. Oui... c'est cela, l'art du SM tel que je l'aime et le pratique... douceur et sévérité, proximité et distance, excitation au fil du rasoir, moments voluptueux et une certaine violence consciente et consentie... dans une confiance mutuelle totale. Je serais heureuse si j'arrivais à transmettre cette complexité.

    La suite ? Une autre fois...

    Bisous à tous. (Et à bientôt sûrement, cher PBD).

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